La rue fut ouverte en 1545, parmi les voies créées pour desservir le lotissement de la culture Sainte-Catherine[1].
Elle s’appela « rue du Parc-du-Roi » ou « rue du Parc-des-Tournelles », puis « rue du Petit-Paradis » et c'est vers 1605 qu'elle prit son nom actuel.
Dans les années 1940, il est question d’élargir la rue, ce projet provoquant l’inquiétude des défenseurs du patrimoine[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue du Parc-Royal est bordée au nord de nombreux hôtels particuliers construits pour la plupart au XVIIe siècle :
No 4 : ancien hôtel Berruyer, dit aussi hôtel de Canillac, de Jassaud, de Lamoignon ou de Coursin ; inscrit au titre des monuments historiques depuis le (cage d’escalier et vestibule d’accès)[3]. Le musée Carnavalet conserve une vue extérieure de l’ancien hôtel datée de 1908[4] et une photo de la cage d’escalier prise en 1920[5]. Depuis 1935, on y trouve le siège et la salle d’exposition de la Maison Delisle, bronzier et ferronnier d’art, fabricant de luminaires[6].
No 10 : hôtel de Vigny ; acheté par l’État en 1938, rénové dans les années 1980, l’hôtel abrite la Fondation du patrimoine, la Fondation Lartigue et la Médiathèque du patrimoine jusqu’en 2007 puis est ensuite vendu à un investisseur étranger[9]. Il devient officiellement le siège de la Maison de thé Mariage Frères le .
No 12 : ancien hôtel de Croisilles. Construit au XVIIe siècle, l’édifice est inscrit partiellement au titre des monuments historiques depuis le (façades sur cour et toitures correspondantes)[10].
Nos 14 et 16 : ancien hôtel de Bonneval. Construit au XVIIIe siècle, l’édifice est inscrit partiellement au titre des monuments historiques depuis le (portail sur rue, façades et toitures avoisinantes, pavillon sur cour, parties anciennes d’un pavillon dans la deuxième cour)[11].