La rue du Commandeur figure sur les plans d'Andriveau-Goujon de 1846 (non nommée) et de 1868 (avenue du Commandeur).
Elle est devenue la « rue du Commandeur » par arrêté du [4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 11 : le , le peintre Albert Lemasson (1892-1982) et son épouse Marie-Louise Lebon-Desmottes (1902-1991), aquarelliste et relieuse d'art emménagent à cette adresse.
Nos 13 et 15 : ensemble de deux immeubles d'habitation contemporains (1979[5]) percé au rez-de-chaussée d'une large ouverture — sécurisée par une grille — donnant sur l'ancienne « cité d'Alésia » (1869), précédemment « cité Buffétrille[6] » du nom de son propriétaire. Cette cité débouche au 22/22 bis rue d'Alésia[7],[8]. Devenue propriété privée, elle est fermée depuis 1906[7].
No 16 : immeuble d'ateliers (1972[10]) construit pour la Fondation Bartlett (1935) à l'emplacement d'un ancien atelier du sculpteur français Auguste Bartholdi (1834-1904) devenu ensuite celui du sculpteur américain et associé étranger de l'académie des beaux-arts de ParisPaul Wayland Bartlett (1865-1925). Selon le vœu de celui-ci, sa veuve en fait don à l'académie pour la fondation qui a vocation à mettre cet atelier, ainsi que deux autres construits en 1937 sur l'instigation de Madame Bartlett, à la disposition de sculpteurs pensionnaires de retour de leur séjour à la villa Médicis de Rome. Depuis la suppression du prix de Rome (1970), l'académie choisit les sculpteurs bénéficiaires librement, avec l'accord des héritiers de Madame Bartlett qui ont aussi été associés à la décision de détruire les trois ateliers devenus vétustes. Le nouvel immeuble contient cinq ateliers dont deux sont loués pour financer la fondation[11].
↑ a et bFélix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris par arrondissements : 14e arrondissement, Paris, Hachette, 1910, p. 14 (en ligne).