Rue du Cloître-Notre-Dame
La rue du Cloître-Notre-Dame est une voie située sur l'île de la Cité dans le 4e arrondissement de Paris. Situation et accèsElle longe la façade septentrionale de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le square Jean-XXIII. Elle est desservie par les stations de métro « Cité » et « Saint-Michel » ainsi que de la gare RER « Saint-Michel - Notre-Dame ». Origine du nomCette voie doit son nom à l'ancien cloître Notre-Dame. On appelait ainsi l'ensemble de ruelles et de maisons situées dans l'enclos des chanoines attachés au service de la cathédrale. HistoriqueElle est citée sous le nom de « Cloistre Notre Dame », dans un manuscrit de 1636. En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 40 maisons et 18 lanternes[1]. Durant la Révolution elle prend le nom « rue du Cloître-de-la-Raison »[2]. Vers 1812 furent construites, dans cette rue, des écuries pour l’archevêché[3]. L'abreuvoir des chevaux de l'archevêché et de ceux des habitants du cloître se trouvait alors à la pointe nord de la « place du Terrain » (actuel square de l'Île-de-France) que l'on gagnait en empruntant à partir de la « place Fénelon » (disparue), au chevet de la cathédrale, les anciennes rues « Bourdaloue » et « de l'Abreuvoir », disparues lors de la création du « jardin de l'Archevêché » (square Jean-XXIII)[4]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoireAlignée sur la façade de la cathédrale se trouvait à son niveau jusqu'en 1748 l'église Saint-Jean-le-Rond. Au no 6 ter se trouvent les anciennes dépendances du BHV. Doté de deux tourelles d'angle au croisement avec la rue Chanoinesse et la rue Massillon, l'immeuble a été réalisé en 1893 par l'architecte Ernest Papinot. De nos jours, il accueille la fondation Louis-Lépine, soit les services sociaux de la préfecture de police toute proche[5],[6]. Au no 8, funérarium de l'Hôtel-Dieu de Paris, où sont déposés les corps des personnes décédées dans l'établissement ou en relation avec une enquête médico-judiciaire. Le corps de Jim Morisson y fut par exemple déposé après la découverte de son décès. Au no 10 se trouvait entre 1951 et 2008 le musée de Notre-Dame de Paris, situé au rez-de-chaussée, dans des locaux appartenant au diocèse de Paris. Établissement privé, il était géré par la Société des amis de Notre-Dame de Paris. Sur trois ou quatre salles, il présentait l'histoire de l'édifice voisin via des dessins ou des tableaux ainsi que grâce à des dépôts du musée Carnavalet et des Archives nationales. Parmi les expositions qui y furent organisées, celle de 1967 était consacrée au parvis, où avaient alors lieu des fouilles archéologiques ; les objets découverts y furent présentés (« poteries, monnaies, bijoux gallo-romains ou médiévaux »). Le musée ferme en raison de la volonté du diocèse de récupérer ses locaux[5]. Au no 14, siège du Comité de la rue d'Arras au domicile de l'institutrice Geneviève Vivien pendant la Commune de Paris (il a une permanence au 8, rue des Écoles)[7]. Au no 16, plaque commémorant l'écrivain et historien de l'art Jean Leymarie.
Notes et références
Bibliographie
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