Anciennement « cul-de-sac des Feuillantines » et « impasse des Feuillantines » cette voie débouchait alors rue Saint-Jacques. Le 30 frimairean XIV (), le ministre Champagny décida que cette impasse serait convertie en une rue de 10 mètres de largeur, qui déboucherait dans la rue à ouvrir en prolongement du petit axe du Panthéon.
Cette voie fut finalement créée en tant que rue par un décret du entre la place Pierre-Lampué et la rue Saint-Jacques en prenant sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Sur le site de l'ancienne école primaire, depuis 2018 lycée Lucas-de-Nehou, lycée des métiers des arts du verre et des structures verrières, et de l'immeuble voisin du no 10 se trouvait le couvent des Feuillantines qui fut supprimé à la Révolution. Ses dépendances furent ensuite transformées en logements. Mme Hugo y habita avec son fils, Victor Hugo, de 1808 à 1813[1]. Une école, l'institution Barbet s'y était établie. Louis Pasteur en fut élève, en 1838, puis répétiteur.
Une cage d'escalier au no 10, vestige du bâtiment, est inscrite depuis 1989 aux monuments historiques[2]. Y a vécu la compositrice Hedwige Chrétien dans les années 1920-1930.
Pierre Laval s'y est fait construire un abri de défense passive en partie sous les batiments des nos 4, 6 et 8 dans le cadre du Grand réseau sud de Paris.
Le sculpteur bourguignon Paul Cabet est mort le dans son domicile parisien situé dans cette rue[3].