La rue des Colonels-Renard débute perpendiculairement à la rue du Colonel-Moll, face au no 10, et se termine perpendiculairement à la rue d'Armaillé, face aux nos 15-19.
Jean-François Revel dans ses mémoires, Le Voleur dans la maison vide, qualifie cette rue d'« étroite et sombre[2] ».
Paul Renard (1854-1933), lieutenant-colonel, collaborateur de son frère aîné.
Historique
La rue a été ouverte en 1911 sous la dénomination « rue du Colonel-Renard » et rebaptisée en 1939 « rue des Colonels-Renard ».
Les immeubles ont été construits aux dates suivantes :
no 1 : permis de construire du [3] : M. Prager propriétaire et M. Flegenheimer architecte, immeuble de 6 étages d'habitation + un étage pour les chambres de bonnes.
no 2 : permis de construire du [4] : M. Masson propriétaire et M. Dutemple architecte.
no 3 : permis de construire du [3] : M. Loewe propriétaire et Henri Preslier architecte, 1913, immeuble de 6 étages d'habitation + un étage pour les chambres de bonnes. Immeuble en brique dans la cour comme au n°5.
no 4 : permis de construire du [4]:idem que le no 2, les deux immeubles faisant partie du même ensemble.
no 5 : permis de construire du ?, Henri Preslier[b] architecte en 1913, immeuble de 6 étages d'habitation + un étage pour les chambres de bonnes. Aspect identique au n°3
no 6 : permis de construire du [3] : M. de Virofano propriétaire et Henri Preslier architecte, 1911(sic), immeuble de 6 étages d'habitation + un étage pour les chambres de bonnes.
no 8 : permis de construire du ?
no 10 : permis de construire du ?
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Cette rue contient plusieurs lieux de mémoire :
au no 1 : depuis très longtemps, le rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé par un cabaret-restaurant. Cabaret russe dans la seconde partie du XXe siècle, le Palata[5] puis le Tsarévitch[6], c'est en 2010 un restaurant indien, le Darjeeling.
au no 6 : le commerce au rez-de-chaussée droite était une pharmacie jusque dans les années 1970. Au premier étage de cette adresse habita Georges Gurdjieff (-), célèbre figure de l'ésotérisme[9],[10],[11].
↑Le nom de la voie est « rue des Colonels-Renard » avec un tiret entre les deux mots « Colonels » et « Renard », règle basique de typographie française, et non pas « rue des Colonels Renard » ni même « rue des Colonels Renards » (sic !) comme on peut le lire sur un site de la mairie de Paris[1].
↑Henri Cyrille Preslier (1878-1934), né et mort à Beaulieu-sur-Loire, est un architecte qui a dessiné les plans de nombreux immeubles parisiens.