Cette voie débute place Charles-Vallin, prolongeant la rue de la Convention, pour rejoindre la rue d'Alésia[1]. À son extrémité orientale, elle est franchie par plusieurs ponts SNCF, dont le dernier marque la séparation entre cette rue et la rue d'Alésia qui la prolonge. Cette séparation délimite également le 15e arrondissement du 14e.
En 1837, ce chemin est incorporé dans le chemin vicinal de Montrouge à Passy puis transformé en route départementale en 1851. Rattachée à la voirie de Paris en 1863, cette voie prend le nom de « rue Haute-du-Transit » avant de prendre sa dénomination actuelle le :
« Le président de la République française, Sur le rapport du ministre de l'Intérieur ; vu la délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 30 juillet 1887 ; le plan des lieux et le procès-verbal de l'enquête ; l'avis du ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts, en date du 22 septembre 1887 ; les propositions du préfet de la Seine et les autres pièces de l'affaire ; les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841 ; le décret du 26 mars 1852 ; l'ordonnance du 23 août 1835 et le décret du 14 juin 1876 ; la section de l'intérieur du Conseil d'État entendue ; décrète :
Article 1 : est déclaré d'utilité publique, dans le quinzième arrondissement de Paris, le prolongement de la rue Vouillé entre le carrefour formé par les rues Dombasle et de l'Abbé-Groult et le quai de Javel, suivant les alignements figurés par des lisérés bleus sur le plan ci-annexé, et conformément aux cotes de nivellement indiquées par les chiffres inscrits en rouge sur le même plan. En conséquence, le préfet de la Seine, agissant au nom de la ville de Paris, est autorisé à acquérir, soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation :
1° en vertu de la loi du 3 mai 1841, les immeubles et portions d'immeubles compris dans les alignements de la nouvelle voie et indiqués par des teintes jaune, rouge et verte ;
2° par application de l'article 2 du décret du 26 mars 1852, les portions d'immeubles situées en dehors des alignements, également indiquées par des teintes jaune, rouge et verte, et portant sur le plan les nos 1, 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 24, 25, 26, 28, 29 bis, 30, 31, 33, 35, 45, 46, 49, 50, 51, 52, 56, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 72, 77, 78, 81, 83, 85, 88, 89 et 90.
Article 2 : le ministre de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret. Fait à Paris, le 14 janvier 1888. Signé : Carnot. »
↑MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.