Rue de Strasbourg (Nantes)

Rue de Strasbourg
Image illustrative de l’article Rue de Strasbourg (Nantes)
Section de la rue de Strasbourg vue vers le sud au niveau de la rue de l'Emery.
Situation
Coordonnées 47° 13′ 05″ nord, 1° 33′ 10″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Place du Port-Communeau
Fin Cours Commandant-d'Estienne-d'Orves
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création 1867
Anciens noms Rue de l'Impératrice
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue de Strasbourg
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de Strasbourg
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue de Strasbourg

La rue de Strasbourg est l'une des principales artères de Nantes, en France.

Situation et accès

Située dans le centre-ville de Nantes, la rue de Strasbourg est rectiligne, bitumée. Elle relie les cours Commandant-d'Estienne-d'Orves et John-Kennedy à la place du Port-Communeau (donnant cours des 50-Otages). Du sud au nord, elle rencontre l'allée du Port-Maillard, les rues de l'Union, de l'Emery, du Château, la place Tirant-Lo-Blanc, les rues de Verdun, Beausoleil, du Général-Leclerc-de-Hauteclocque, Notre-Dame, de la Commune, la place Saint-Jean et la rue Saint-Jean, et la rue Garde-Dieu.

Origine du nom

Historique

Cette voie fut créée en 1867 (déclaration d’utilité publique du ) sous le nom de « rue de l'Impératrice », tout au moins pour la première partie ouverte au sud, celle qui allait du « quai du Port-Maillard » (aujourd'hui allée du Port-Maillard) à la « Haute Grande-Rue » (actuelle rue de Verdun)[1].

Cependant, le projet d'une artère reliant le Port-Communeau au Port-Maillard est déjà évoquée au XVIIIe siècle, sur un plan établit en 1778 par l'ingénieur Jean-Rodolphe Perronet, fondateur et premier directeur de l'École nationale des ponts et chaussées[2].

Le percement de l'artère se fit en trois phases, dont l'une nécessita de scinder en deux l'église du couvent des Jacobins, dont le côté nord longeait l'actuelle rue de l'Union (les derniers vestiges du lieu de culte, rue des États, sont démolis en 1904).

Il entraina également la disparition de la « rue Jussieu » (à ne pas confondre avec la rue Jussieu actuelle), anciennement « haute rue des Jacobins », qui reliait la rue des Carmélites et la place des Jacobins.

ces travaux entraineront la démolition des immeubles bordant également la partie sud-est de la rue des Carmélites qui ne seront dès lors pas reconstruit, permettant la création de la « place des Carmélites » (devenue depuis la place Tirant-Lo-Blanc).
Le couvent des pénitentes qui se trouvait au débouché de la place du Port-Communeau et qui fut un temps utilisé comme caserne, sera également rasé.

Les deux derniers tronçons de la rue ne furent livrés à la circulation que postérieurement. Le , on lui donna son nom actuel, destiné à rappeler le souvenir de la ville de Strasbourg, ville faisant partie des territoires annexés par le tout nouvel Empire allemand après la guerre franco-allemande de 1870.

Les travaux de comblement de la Loire, dans les années 1920 et 1930, ont permis la création des cours Commandant-d'Estienne-d'Orves et John-Kennedy. La rue de Strasbourg est alors légèrement agrandie vers le sud, afin qu'elle rejoigne les nouvelles artères.

À la suite des travaux de restructuration du square Élisa-Mercœur, le , la rue a été prolongée d'une soixantaine de mètres à son extrémité sud, scindant en deux le jardin, et permettant de rejoindre grâce à un rond-point, les nouveaux tracés des cours « Commandant-d'Estienne-d'Orves » et « John-Kennedy », qui ont basculé au sud de celui-ci, le long de la voie ferrée Nantes/Saint-Nazaire[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Au no 15 bis, a été construit l'un des seuls hôtels quatre étoiles localisé dans la ville et qui a ouvert ses portes en . Totalisant 80 chambres, il est le premier maillon d’une nouvelle chaîne hôtelière baptisée « Okko », fondée par Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor[4]. Avant son installation, il s'agissait d'une ancienne fabrique de parapluie, qui a été probablement victime de la Grande dépression pendant les années 30. Dans les années 40, l'édifice devient la propriété de la maison Hachette, puis les services municipaux[5].

Au no 29, on trouve l'entrée principale de l'hôtel de ville destinée à l'accueil du public et construit en 1979 par l'architecte de la ville Georges Evano[6].
En face de ce bâtiment, à l'angle de la rue Saint-Jean, est situé l'hôtel Saint-Aignan, bâtiment classé du XVIe siècle[7].

Références

  1. Pied 1906, p. 271.
  2. « Plan du projet fait en 1778 par M. Perronet, premier ingénieur des Ponts et chaussées », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  3. Nantes. Demain matin, le square Mercœur s'ouvre à la circulation - Article Presse-Océan du 18 juin 2013.
  4. « Lancement d'une nouvelle chaîne hôtelière de luxe à Nantes » sur entreprises.ouest-france.fr - 27 janvier 2012
  5. Catherine Olart, Nantes, secret et insolite, les trésors cachés de la cité des ducs, Nantes, Les Beaux Jours, , 175 p.
  6. Hôtel-de-Ville - Bâtiment rue de Strasbourg sur pss-archi.eu
  7. « Inscription de l'hôtel Saint-Aignan », notice no PA00108669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 29 mai 2013.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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