Elle naît à l'angle de la rue Auguste-Luchet, presque dans le prolongement de la rue Georges-Ohnet. Elle est rectiligne, longue de 272 mètres, large de 10 mètres, et orientée au nord-est. Elle donne naissance après 53 mètres à l'impasse Petit-Jacques. Elle se termine 219 mètres après en rencontrant la route d'Albi. Elle est prolongée à l'ouest par la rue du Général-Pelet.
La rue Théodore-de-Banville rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue était à l'origine désignée comme la rue des Charmilles, du nom du domaine sur lequel elle avait été tracée[1]. La maison des Charmilles, maison de campagne de la bourgeoisie toulousaine du XIXe siècle, subsiste, le long de la route d'Albi (actuel no 178).
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Patrimoine et lieux d'intérêt
Lotissement des Charmilles
Le lotissement des Charmilles est créé entre 1933 et 1941 sur une partie du domaine du même nom, appartenant aux époux Bézy. La plupart des maisons sont construites durant cette période et présentent des façades de style Art déco. Plusieurs d'entre elles sont d'ailleurs réalisées par le même entrepreneur, Pierre Luvisutto (actuels no 1, 3, 5 et 25 ; no 6 et 24). Les maisons sont implantées en léger en retrait de la rue et ont toutes un jardin[3].
no 6 : maison Luvisutto. La maison, de style Art déco, est construite en 1939 pour Pierre Luvisutto lui-même. Elle bénéficie d'un emplacement privilégié, à l'angle de l'impasse Petit-Jacques. Le mur de clôture, en moellons de pierre en opus incertum et surmonté de garde-corps en béton, sépare la propriété de la rue. La maison s'élève sur deux niveaux – un rez-de-chaussée et un étage. Elle est remarquable pour les multiples décrochements de la façade : un oriel, sur le côté ouest face à l'impasse Petit-Jacques, un porche au sud face à la rue Théodore-de-Banville, une pergola à l'est. Le rez-de-chaussée surélevé est construit dans un appareil de moellon en opus incertum. Il est occupé par le garage et plusieurs pièces de service. Un escalier monte au porche en-œuvre et à l'entrée principale. À l'étage, où se trouvent les pièces d'habitation, les façades sont en béton couvert d'enduit. Un bandeau de brique orné d'un calepinage court tout le long des élévations sous l'avant-toit[8].