Rue Saint-Charles (Paris)

15e arrt
Rue Saint-Charles
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La rue Saint-Charles au croisement de la rue Ginoux.
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Situation
Arrondissement 15e
Quartier Grenelle
Javel
Début 32, boulevard de Grenelle
Fin 77, rue Leblanc
Morphologie
Longueur 1 950 m
Largeur 16 m
Historique
Création 1843
Ancien nom Rue Saint-Louis
Avenue Saint-Charles
Géocodification
Ville de Paris 8794
DGI 8513
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Saint-Charles
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 15e arrondissement de Paris)
Rue Saint-Charles
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La rue Saint-Charles est une rue du 15e arrondissement de Paris.

Situation et accès

La rue Saint-Charles débute au 32, boulevard de Grenelle, coupe la place Saint-Charles, la place Charles-Michels, croise la rue de la Convention, coupe le rond-point Saint-Charles, et croise la rue Balard pour se terminer au niveau du 77, rue Leblanc.

Quelques vues de la rue

Entre la place Charles-Michels et le rond-point Saint-Charles, c'est une rue commerçante : le village Saint-Charles, qui accueille des marchés les mardis et vendredis matin.

La rue Saint-Charles est accessible par la ligne de métro 10 à la station Charles-Michels et la ligne de métro 8, avec la ligne 3a du tramway d'Île-de-France, à la station Balard.

Origine du nom

La rue a été baptisée à l'époque de la fondation du nouveau village de Grenelle, en l'honneur du saint patron de Charles X, qui régnait alors.[pas clair]

Historique

Cette voie résulte de la réunion de l'ancienne « rue Saint-Louis[1] », qui s'étendait du boulevard de Grenelle à la rue de Javel, et de l'« avenue Saint-Charles », qui s'étendait de la rue de Javel à la rue Leblanc[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Nos 5 bis-11 : la Caisse des allocations familiales de Paris avec une structure métallique remarquable, construite dans les années 1950 par Raymond Lopez[3].
  • No 62 : lycée professionnel Beaugrenelle.
  • No 124 : construction datant de 1930 par Guittard et Rama, aujourd'hui brocante, inscrite aux monuments historiques depuis 1993[4].
  • No 129 : plaque en l'honneur de François Cachot, arrêté par la Gestapo le , et plaque en l'honneur de Robert Pavard[5], fusillé par les Allemands le .
École aux nos 195-197.
Collège André-Citroën au no 208.
Plaque sur le collège, rappelant que des usines Citroën se trouvaient à cet emplacement.
  • No 160 : ici se trouve depuis les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Jérôme BOZEL / Plombier / A VECU DANS CET IMMEUBLE / DE 1972 A 1979 ».
  • No 174 : cimetière de Grenelle.
  • No 186 : club de jeunes et Gymnase Cévennes, (architectes Jean-Louis Detrare et Gilles Ronin, 1990) ainsi que la bibliothèque municipale (architecte Franck Hammoutène, 1990)[6].
  • No 195-197 : école élémentaire.
  • No 197 ter : deux pavillons jumeaux Belle Époque construits par Maurice Porche pour M. Dehont, en 1901 (la demande de permis date du ). Les deux maisonnettes sont dans un état dégradé. Le toit d'origine avec son faitage en grès, œuvre d'Alexandre Bigot, a été raccourci et reconstruit dans un matériau moderne, la fenêtre du premier étage de la travée centrale a été simplifiée, les marquises ont été enlevées ; les quelques éléments de ferronnerie encore existants sont des créations vraiment originales, dues à Wrigny, et les petits éléments sculptés, au-dessous ou entre les fenêtres, ont été détruits. Reste la belle fenêtre ronde qui y était percée. Les chats, dont l'un est cassé, sont des sculptures de P. Demange. Maurice Porche fut également l'auteur d'un immeuble décoré de céramiques, à la frontière entre Paris et Vincennes.
  • No 208-210 : collège André-Citroën ; architectes Olivier Brennac et Xavier Gonzales, 1989, pierre claire, marbre noir et brise-soleil horizontaux en métal.
  • No 230 : ateliers d'artistes et logements sociaux, architecte Michel Kagan, 1992[7].
La fontaine des Polypores (Jean-Yves Lechevallier).
  • No 233 : En 1942, Gilbert (Samuel) Weissberg responsable technique du 2e détachement FTP MOI y avait son laboratoire[8].
  • No 237 : fontaine des Polypores[9], œuvre de l'artiste Jean-Yves Lechevallier.
  • Sur le rond-point Saint-Charles s'élève l'immeuble de logements construit en 1935 par les architectes Delacroix père et fils, élèves d'Henri Sauvage[10].

Structures disparues

  • Au no 83 (numérotation de 1878), rue Saint-Charles, Paris-Grenelle, à cinq minutes de l'Exposition universelle de 1878, se trouvaient, à la même date, les ateliers, magasins et bureaux de la Maison Blanchard, dite aussi Maison Blanchard-Deguitard, fabrique de « ballon-réclames pour magasins de nouveautés, pour tous les pays du monde, inscriptions en toutes langues » et de « sujets de toutes sortes en baudruche ». L'entreprise, d'ailleurs présente dans la « classe 42 » de l'Exposition, vantait en outre le « caoutchouc dilaté », les « plumets, alphabets, carricatures [sic], ballons peints, bibis, hochets, musettes, ballons à gaz, préservatifs et surprises » ainsi que les « gazomètres pour gonfler les ballons », tous ces articles « garantis de sa fabrication » et défiant, selon la Maison Blanchard, toute concurrence[11].
  • Au no 92, la salle de culture physique du Vaugirard-Grenelle Sportif[12].
  • Entre le no 208 de la rue Saint-Charles[13],[14] et la rue Balard se trouvait la cité des Mousquetaires qui abritait les chiffonniers de Paris (la cité a disparu avec le percement des rues).

Notes et références

  1. « Visionneuse. Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ).
  2. « Une brève histoire de la rue Saint-Charles », résumé d'un article de Michel Périn, Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrondt de Paris, no 49, printemps 2017.
  3. Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 9782862534923), p. 83.
  4. « Crèmerie, 124, rue Saint-Charles », sur culture.gouv.fr.
  5. « Pavard Robert, Jules, Alexandre », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
  6. « Architecture moderne le long de la Seine jusqu'au parc Citroën », sur parisbalades.com.
  7. Voir sur pavillon-arsenal.com.
  8. Mémoires de Léon Chertok, Odile Jacob, 2006, 383 p. (ISBN 9782738116796), p. 107.
  9. Vue dans le film d'Alain Resnais On connaît la chanson
  10. Voir sur pss-archi.eu.
  11. Feuille de réclame, 1878, Paris, Imprimerie d'Alphonse Aubry, 10, rue Gerbert. Feuille provenant de la collection Tissandier conservée à la Library of Congress.
  12. La Presse du 14 janvier 1921 sur Gallica.
  13. Voir sur parisrevolutionnaire.com.
  14. Voir sur books.google.fr.

Articles connexes