Rue Rubens (Nantes)
La rue Rubens est une voie de Nantes, en France. Situation et accèsSituée dans le centre-ville de Nantes, la rue Rubens, qui relie la rue Contrescarpe à la rue Boileau, est pavée et fait partie d'un secteur piétonnier. Elle ne rencontre aucune autre voie. Le « passage Crébillon » est une galerie marchande qui relie la rue Rubens à la rue Crébillon. Origine du nomEmme porte le nom du peintre flamand Pierre Paul Rubens (1577-1640)[1]. HistoriqueLa rue Bignon-Lestard était une des plus anciennes voies d'accès à l'ouest de Nantes[1]. La voie, qui, avec la rue Scribe, formait l'ancienne « rue Bignon-Lestard (ou Létard) », a pris, au début du XIXe siècle, le nom de « rue Rubens ». En 1740, à l'extrémité est de la rue, dans une cour intérieure non loin du débouché sur la rue Contrescarpe (au niveau du no 4 de l'actuelle rue Rubens), un restaurateur dénommé Travouillet ouvre une salle de concert, qui est louée par la ville en 1760[2]. La municipalité fait réaliser des travaux d'aménagement en 1762[2], et en 1763 la salle est rebaptisée le « théâtre des Variétés »[1]. D'une capacité de 760 places, le lieu présentait trois niveaux de loges, le parterre n'offrait pas de sièges. Richement décorée, la salle est fréquentée par la haute bourgeoisie nantaise[2]. De 1768 à 1774, c'est mademoiselle Montansier, future directrice du théâtre du Palais Royal à Paris, qui dirige l'établissement. Le répertoire comprend la tragédie, la comédie, l'opéra, l'opéra comique et le bouffon[3]. La construction du théâtre Graslin lui fait une rude concurrence[2], mais ce n'est pourtant que le lendemain de l'incendie de celui-ci, en 1796, qu'il est fermé une première fois, pour cause de défaut de sécurité en cas d'incendie[3]. Utilisé comme lieu de substitution au « Grand théâtre »[3], le théâtre des Variétés est pourtant définitivement fermé en 1811[1], deux ans avant la réouverture de Graslin[3]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoireRéférences
Voir aussiBibliographie
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