Rue Merlane
La rue Merlane (en occitan : carrièra Ramond de Merlane) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa rue Merlane est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre. Elle naît perpendiculairement à la rue Tolosane, à l'angle de la place Mage. Longue de 158 mètres, large de seulement 3 mètres dans ses parties les plus étroites, elle est orientée à l'est mais suit un parcours relativement tortueux. Elle donne naissance, après 104 mètres, à la rue des Trois-Banquets, et se termine 54 mètres plus loin au carrefour de la rue Pierre-de-Fermat, à proximité immédiate de la place Saintes-Scarbes. La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Pierre-de-Fermat vers la place Mage. Elle appartient à une zone de rencontre, où la vitesse est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable. Voies rencontréesLa rue Merlane rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) : OdonymieLa rue tient son nom de la famille Merlane (ou Merlanes), et tout particulièrement de Raymond de Merlane. Ce dernier, sans qu'on soit sûr qu'il y ait véritablement habité, possédait un immeuble dans une rue proche (actuel no 9 rue du Canard)[1]. Au XIIIe siècle, la rue est désignée comme la rue Bordalèze (Bordalesa en occitan), d'une dame de ce nom, issue de la famille capitulaire de Puybusque[2]. Aux XVe et XVIe siècles, comme plusieurs rues du quartier de la place Mage, elle prend le nom des « affachadous », c'est-à-dire des bouchers (affachadors en occitan)[3],[4]. En 1794, pendant la Révolution française, la rue est renommée rue l'Émulation, sans que ce nom soit conservé[5]. Ce n'est qu'en 1806 qu'elle prend son nom actuel[6]. HistoireMoyen Âge et période moderneAu Moyen Âge, la rue Merlane dépend du capitoulat de Saint-Étienne. Les maisons et les immeubles de cette rue ne sont alors que des dépendances des maisons qui donnent sur les deux rues voisines, la rue Tolosane et la rue des Nobles (actuelle rue Pierre-de-Fermat). Un abattoir de bouchers (« affachadou » ou afachador en occitan toulousain) est établi à l'angle de la rue des Trois-Banquets, tandis que plusieurs boutiques de bouchers y sont installées, comme dans les rues voisines, en particulier les rues Bouquières et Mage[3]. Époque contemporainePatrimoine et lieux d'intérêt
Personnalité
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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