Cette rue a été ouverte sous le nom de « rue Debelleyme » en 1848, du nom du magistrat et préfet de policeLouis-Marie de Belleyme, sur des terrains de la plaine de Passy, située sur l'ancienne commune de Passy, appartenant aux héritiers de M. Leroux, ancien agent de change, qui avait été un des principaux actionnaires de la Société des terrains de la plaine de Passy et qui mourut en 1843. Elle s'étendait alors jusqu'à la rue Pergolèse.
Elle est classée dans la voirie parisienne et prend sa dénomination actuelle en vertu d'un décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Nos 4-6 : ancien hôtel particulier construit par l’architecte Paul Sédille, acquis en 2012 par un groupe immobilier pour la somme de 11,5 millions d’euros et transformé en hôtel 4 étoiles consacré à la musique. On y trouve 18 chambres et un studio d’enregistrement[1]. En 1900, il est habité par le comte et le marquis de Clugny[2].
No 10 (démoli) : adresse à laquelle est décédé le richissime homme d’affaires américain William Kissam Vanderbilt en 1920[3]. Un bâtiment figurant à cette adresse apparaît sur le plan parcellaire du quartier à la fin du XIXe siècle, à l’emplacement occupé aujourd’hui par le 7, rue Léonard-de-Vinci[4].
No 11 bis (angle rue Léonard-de-Vinci) : ancien hôtel particulier de William Kissam Vanderbilt (1849-1920) construit par l’architecte Charles Mewès en 1890[6]. C’est depuis 2021 le siège social d’un groupe immobilier, dont le journal Le Figaro a publié en 2021 une série de photos (« bureau ovale » du premier étage, salle du conseil, salle de détente, terrasse, escaliers)[7].