Cette voie part de la Porte Limbert et se continue jusqu'à la rue Carreterie. Elle se substitua à la « rue des Clefs », la « rue de Puy » et la « rue des Barraillers ». Elle fut entreprise par quatre municipalités et les travaux s'étalèrent sur vingt ans.
Commencés sous le bref mandat d'Eugène Millo, maire d'Avignon du au , ils furent poursuivis par Charles Deville, maire provisoire installé dans ses fonctions le . Paul Poncet, nouveau maire élu le , fit parachever le chantier et son conseil municipal débaptisa la rue de Puy, qui allait de la rue Thiers à la rue Louis Pasteur, pour lui donner le nom de rue Guillaume-Puy. Puis ce fut au tour de la municipalité Gaston Pourquery de Boisserin de faire entreprendre la pavage et de faire raccorder les maisons et immeubles à l'égout[1]. Toutes ces opérations avaient nécessité l'expropriation totale ou partielle de 71 propriétaires ou locataires sur 34 parcelles[2]. L'ensemble de cette nouvelle artère prit définitivement le nom de « rue Guillaume-Puy » en 1891[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Plusieurs sites et monuments remarquables se situent dans cette nouvelle artère.
no 18 : Ancien cinéma Le Roxy, aujourd'hui Théâtre des Hivernales, devenu un lieu de création lié au Festival off at aux Hivernales d'Avignon[4].
Place Guillaume-Puy, situé dans la rue éponyme entre la rue Louis-Pasteur et la rue Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, avec sa fontaine sommée du buste en bronze de Guillaume Puy. Le premier avait été exécuté par Claude-André Férigoule et inauguré le . Fondu pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été refait à l'identique et remis en place le [5].