Rue Chanzy (Paris)

11e arrt
Rue Chanzy
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Rue Chanzy.
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Situation
Arrondissement 11e
Quartier Sainte-Marguerite
Début 26, rue Saint-Bernard
Fin 210, boulevard Voltaire
Morphologie
Longueur 425 m
Largeur Entre 12 et 15 m
Historique
Création Déc. du 11 mars 1889
Dénomination
Ancien nom Rue Titon
Géocodification
Ville de Paris 1765
DGI 1762
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Chanzy
Géolocalisation sur la carte : 11e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 11e arrondissement de Paris)
Rue Chanzy
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La rue Chanzy est une voie située dans le quartier Sainte-Marguerite du 11e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

Origine du nom

Elle porte le nom du général Alfred Chanzy (1823-1883), commandant l'armée de la Loire pendant la guerre de 1870-1871[1].

Historique

Cette rue faisait précédemment partie de la rue Titon, entre la rue Titon et le boulevard Voltaire, qui avait été ouverte vers 1885.

Prolongée en 1889, jusqu'à la rue Saint-Bernard, elle prend par arrêté du , le nom de « rue de Chanzy ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Ce bâtiment, de par sa fenêtre du deuxième étage à encadrement métallique en forme de grandes arabesques, rappelle le style Art nouveau de Victor Horta, chef de file de l'école belge. Les ferronneries des balcons à motifs de feuilles et de tiges stylisées sont typiquement Art nouveau (immeuble inscrit sur la liste des protections patrimoniales du 11e arrondissement[2]).


  • No 30 : immeuble Cité Prost, de l'OPAC Paris, construit suivant les plans de l'architecte Bernard Bühler en 2005-2007.
  • No 37 : bâtiment datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle[3] présentant deux niveaux à quatre travées au-dessus d'un rez-de-chaussée percé d’une porte cochère. La parcelle a autrefois abrité une activité d’achat, de vente et de diffusion de diapositives et un atelier de fabrication et de tirages photographiques de diapositives et de vues stéréoscopiques .
    Le « Studio Véronèse » (Paris) qui eut pour objet « l’exploitation d’un fonds de commerce de photographie, sous toutes les formes, et accessoirement la fabrication, l’achat et la vente de tous matériel, appareils et produits photographiques » y avait son siège. En cessation de paiements en 1969, cette société fut admise au règlement judiciaire en 1970[4]. La liquidation de ses biens fut prononcée l’année suivante[5].
    « Diafrance », sise à la même adresse, qui en était déjà locataire-gérant acquit le fonds en 1971 et poursuivit l’activité de reproduction de séries de « diapositives Véronèse ». Au début de l’année 1972, « Diafrance » recueillit en outre en location-gérance le fonds de la société « Stéréofilms Bruguière » qui fabriquait depuis 1946 des stéréoscopes et des séries d’images stéréoscopiques[6] aujourd'hui recherchés par des amateurs et des professionnels.

Tournage cinématographique

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. ?.
  2. Règlement du PLU, t. 2, annexe VI, p. 273-274.
  3. Cadastre et périodes de construction du 37 rue Chanzy (en ligne) sur le site bercail.com.
  4. Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, 1970, p. 14924.
  5. Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, 1972, p. 313
  6. Collectif, Paris en 3D : de la stéréoscopie à la réalité virtuelle 1850-2000, catalogue de l'exposition organisée du 4 octobre au 31 décembre 2000 au Musée Carnavalet à Paris, Paris musées, 2000, p. 276.

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