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Rudolf Trabold, né le 26 juillet 1873 à Berne, dans le canton de Berne, et mort le 5 février 1948 à Berne, est un écrivain, poète, dramaturge, peintre paysagiste et comédien suisse de langue allemande. À son décès a été fondée la fondationcaritative « Rudolf Trabold-Stiftung ».
Rudolf Louis Trabold naît le 26 juillet 1873 à Berne où il grandit[1]. Il est le second fils d'Henri François Trabold et de Jeanne Susanna Suter[2]. Sa famille a droit de cité communal à Zollikofen (Berne) depuis 1605, mais le nom de famille a été relevé dès 1558 en tant que bourgeois de la ville de Berne. Son frère ainé Emil, né en 1856, est directeur des douanes de Genève, au grade de Colonel à son décès en 1916[3].
Il est assistant-dentaire à Graz, Toulouse, Strasbourg, Vienne et Bruxelles. Puis il exploite son cabinet dentaire à Strasbourg de 1905 à 1913, après quoi, il s'installe à Chambéry avec un associé jusqu'en 1941[2].
Il est membre de l'Association des écrivains bernois. Entamée dès son enfance, l'écriture devient plus sérieuse et prolifique à Strasbourg, où il a également travaillé pour les journaux Straßburger Post(de) et Kölnische Zeitung(de)[4].
Auteur de poèmes (Stolze Träume, 1902), de romans (Zwei Dächer, 1911; Die Herrin von Wulatten, 1920; Matthäus Schiner, 1942) et de nouvelles (Im Widerschein, 1920) en allemand, il est aussi l'auteur de pièces en dialecte bernois : D'Spraach qui, créée à l'occasion de l'Exposition nationale de 1914, donna une importante impulsion aux commencements du Théâtre du Patrimoine (Heimatschutztheater) de Berne, Hurni Fritz (1921), Ächti Liebi roschtet nid (1921)[5].
Peintre paysagiste, ses nombreux voyages en Afrique du Nord, Égypte, Corse, Dalmatie, Italie, Espagne, Grèce, France et lors de randonnées en montagne dans les Alpes, les Vosges et la Forêt-Noire, sont un terreau fertile pour ses travaux, exposés à Graz, Chambéry, Berne et Göttingen[4]. Il a aussi pratiqué le dessin d'après nature dans une académie privée[4].
Après 1941, il retourne s'installer à Berne, et loge au 2 place du Théâtre, où il est assisté et soigné par sa nièce Clémence Ryser[6].
Célibataire, à son décès sa famille se limite à sa nièce, désintéressée par sa fortune, et son beau-frère[2],[8],[7]. Conformément au vœu de son dernier testament, la commune de Zollikofen créé le 13 mai 1950 une fondation nommée « Fondation Rudolf Trabold »[9],[10]. Cette fondation, cadrée par les articles 80 à 88 du Code civil suisse[11] est soumise à l'autorité de tutelle du Conseil municipal de Zollikofen : les membres de la fondation sont nommés chacun par le conseil municipal. Le patrimoine de la fondation s'élève en 2014 à plus de 100 000 francs suisses[12]. Cette fondation à visée caritative soutient au moyen de bourses des jeunes filles et garçons de condition modeste résidant à Zollikofen, afin de faciliter leur apprentissage d'un métier[13].
Matthäus Schiner, un Suisse en pourpre : roman historique (Matthäus Schiner, ein Schweizer im Purpur : historischer Roman), 1942, éditeur A. Francke(de), Berne[19].
Nouvelles
Rédigées en Allemand standard.
Dans la réflexion (Im Widerschein : Novellen), 1920.
La langue : une comédie en Bernois en 3 actes (D'Spraach : Ein berndeutsches Lustspiel in 3 Akten), 1914, éditeur A. Francke(de), Berne[21].
Hurni Fritz : pièce de théâtre en Bernois en 3 actes (Hurni Fritz : Berndeutsches Bühnenspiel in 3 Handlungen, 1921, éditeur Walter Trösch(de), Olten[22].
Un amour vrai ne rouille pas : une pièce en 4 actes en patois bernois (Ächti Liebi roschtet nid : ein Spiel in 4 Handlungen in berndeutscher Mundart, 1921, éditeur Walter Trösch(de), Olten[23].
Chants
Douze mélodies et chants pour une voix avec accompagnement au piano (Zwölf Lieder und Gesänge für eine Singstimme mit Klavierbegleitung).
Tranquille (Stille), cycle Poésie moderne (Moderne Lyrik).
Bibliographie
Berner Schrifttum der Gegenwart, 1925-1950, , 159-160 p.
Deutsches Literatur-Lex., coll. « Kosch » (no 23), 275-276 p.
↑ abc et dChristian Schmid, Trabold, Rudolf, version du 01.11.2012, traduit de l’allemand : Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), (lire en ligne).
↑(de) Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (Historisch-Biographisches Lexikon der Schweiz) : Band 7 : Tinguely-Zyro, vol. 7, Société générale suisse d'histoire (Allgemeine Geschichtsforschende Gesellschaft der Schweiz), .
↑ abc et d(de) Das Lexikon der Berner Schriftstellerinnen und Schriftsteller, Universität Bern, Literapedia Bern, literapedia_bern_2017.11.pdf (lire en ligne).
↑(de) August Schmid, Cahier 10: Heimatschutztheater, vol. 9, Schweizer Heimatschutz, (lire en ligne).
↑Répertoire de fonds, fondations et autres sources d'aides financières dans le canton de Berne, Office de l'intégration et de l'action sociale, Aide sociale de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l'intégration du canton de Berne, (lire en ligne).
↑(de) Festival des artistes sonores (43e rendez-vous annuel), Dresde, [28] 29 juin – 2 juillet 1907 (Tonkünstlerfest (43. Jahresversammlung), Dresden, [28.] 29. Juni – 2. Juli 1907), (lire en ligne).