Rudolf GeschwindRudolf Geschwind
Rudolf Geschwind, né le à Hředle en royaume de Bohême du Nord et mort le à Karpfen (aujourd'hui en Slovaquie), est un rosiériste austro-hongrois germanophone. Il a en particulier créé le fameux sarmenteux 'Décoration de Geschwind' de couleur rose vif en 1886 et 'Anna Scharsach' en 1890. Ses roses ont des qualités qui font qu'elles sont encore utilisées pour la création de nouvelles variétés. BiographieRudolf Geschwind passe sa jeunesse à Teplitz[1], étudie en 1847-1848 à l'Institut polytechnique de Prague, puis à la Bergbau- und Forstakademie de Schemnitz. Après la fin de ses études en 1852, il travaille en tant que fonctionnaire des eaux et forêts dans différents endroits de l'Empire autrichien qui se trouvent aujourd'hui en Italie du Nord (en 1856 à Fondo dans le Trentin), en Slovaquie (en 1859 à Brod près de Scharnowitz), etc. Il quitte le service public en 1867. Il entre au service du prince de Windischgraetz en 1869 à Maunitz près de d'Adelsberg en Carniole (aujourd'hui en Slovénie), au château de Luegg, en 1870 il est de nouveau inspecteur des forêts, cette fois-ci à Vucskomezö en Transcarpatie dans le royaume de Hongrie (aujourd'hui Voutchkové (Вучкове) en Ukraine). Il termine sa carrière à partir de 1872 comme inspecteur des forêts en Hongrie à Karpfen, aujourd'hui en Slovaquie. Il prend sa retraite en 1905[1]. Il effectue ses recherches sur les roses d'abord en tant que passe-temps, puis sa passion devient une véritable raison de vivre. Il crée entre 1860 et 1910 près de 140 variétés de rose dont la plupart sont très résistantes au froid et donne naissance à la catégorie des « rosiers sarmenteux hongrois »[2]. Il fait paraître en 1886, un livre intitulé Die Hybridation und Sämlingszucht der Rosen qui est le premier ouvrage traitant en allemand de l'hybridation des roses modernes. En 1888, il est primé à l'exposition internationale d'horticulture de Cologne. En 1889, il présente à l'exposition universelle de Paris ses rosiers, dits « sarmenteux hongrois. »[1] Il a eu comme apprenti Vinzenz Berger. À sa mort, la comtesse Marie-Henriette Chotek (1863-1946), passionnée de roses, achète toute la collection de Geschwind (soit deux mille plants) qu'elle considérait comme un maître en la matière. Elle la fait planter dans la roseraie de son château de Niederkrombach (Dolná Krupá), au pied des Petites Carpates, aujourd'hui en Slovaquie[3]. Un mémorial a été érigé en son honneur à la roseraie du Doblhoffpark de Baden, près de Vienne, entouré de ses roses. Hybridations obtenues par Geschwind
Illustrations
Notes et références
Bibliographie
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