Route de Lyon (Grenoble)
La route de Lyon est une voie publique de la commune française de Grenoble. Située dans le quartier de Bastille-Saint-Laurent, à proximité de l'Esplanade, non loin des principales zones commerciales de la ville et du secteur piétonnier. Situation et accèsSituationCette voie, également dénommée RD104 sur des cartes routières (dont celle de l'IGN), est positionnée dans la partie septentrionale du territoire de la commune de Grenoble, permet de relier le pont de la Porte de France et le quai de France à la RN481 et à la commune de Saint-Martin-le-Vinoux[1]. Se présentant selon un axe nord-sud, cette voie débute à l'angle de la place Aristide-Briand et du quai de France à Grenoble pour se terminer rue de la Résistance à Saint-Martin-le-Vinoux AccèsLa route de Lyon est empruntable par tous les types de véhicules à moteur et les cycles. Au niveau du n°21, une voie carrossable permet de rejoindre le col de Clémencières, situé sur le territoire de la commune de Saint-Martin-le-Vinoux, dans le massif de la Chartreuse. À piedCette voie, d'une longueur relativement importante est accessible aux piétons depuis n'importe quel point de la ville depuis les quais et le pont sur l'Isère. Transport publicDepuis le , date de l'ouverture de la ligne, cette voie est parallèle à la ligne E du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise[2]. Les stations les plus proches se dénomment Annie Fratellini - Esplanade, au sud et Casamaures - Village, au nord. Origine du nomCette route a reçu, depuis sa création le nom de la ville de Lyon dont elle prend la direction à la sortie nord de Grenoble. HistoriqueJusqu'à la fin du Moyen Âge, la route de Grenoble à Lyon empruntait la montée de Chalemont laquelle débutait place de la Cymaise, au cœur du quartier Saint-Laurent[3]. Étroitement liée à l'Esplanade de Grenoble, cette nouvelle voie a été créée, en 1620, par François de Bonne de Lesdiguières, futur connétable de France et alors, gouverneur de la province royale du Dauphiné, à la suite de la création d’un passage circulable au pied de la colline de la Bastille, alors enrochée jusqu'à l'Isère jusqu'en 1596[4]. Ancienne route impériale numérotée 93 en 1811, elle est empruntée par Napoléon Ier lors de son retour de l'Ile d'Elbe le 9 mars 1815. Durant la Restauration, elle devient une portion la route royale 85 menant « de Châlons à Grenoble par Bourg »[5]. Cette voie a reçu cette appellation officielle le 3 décembre 1889[6]. En 1967, l'ouverture de la section autoroutière entre La Bastille (sortie Grenoble Centre) et Voreppe pour les Jeux olympiques de Grenoble a pour conséquence une modification de la circulation automobile qui désormais emprunte une bretelle autoroutière qui deviendra ensuite la route nationale 481, à la suite de son déclassement en 2011[7]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Références
Bibliographie
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