Les histoires sont centrées sur les aventures des animaux habitant l'abbaye de Rougemuraille[1]. Les personnages de Rougemuraille sont des animaux anthropomorphes qui vivent et meurent comme des humains[2]. L'univers est fortement inspiré du Moyen Âge[2]. On y trouve notamment souris, musaraignes, campagnols, rats, loutres, hermines, fouines, blaireaux, lièvres, renards, taupes, furets… Cette histoire se passe dans un monde différent du nôtre. Les proportions des tailles des espèces que nous connaissons sont totalement différentes. La notion de temps y est aussi différente. L'époque n'est pas spécifiée, bien que l'influence médiévale y soit très présente.
L'histoire
Au cœur de la forêt de Mousseray, il existe une abbaye du nom de Rougemuraille. Cette abbaye fut fondée il y a bien longtemps par Martin le Guerrier et ses amis après que celui-ci libéra Mousseray d'une terrible chatte sauvage nommée Tsarmina. Le château de Castelfelis, demeure de la Reine aux Yeux Multiples, se tenait autrefois à l'endroit même où fut fondée Rougemuraille. Depuis, l'esprit de Martin le Guerrier veille sur l'abbaye. Ses habitants, frères, sœurs ou laïcs, vivent en paix. Mais la paix est souvent bouleversée par de nombreuses vermines qui convoitent l'abbaye ou d'autres biens...
Chronologie
Bien que l'on ne puisse s'appuyer que sur de rares références temporelles, les événements décrits par Brian Jacques semblent s'étaler sur des dizaines d'années... ou plutôt de saisons, l'écoulement du temps étant vécu plus lentement par les animaux. D'un livre à l'autre, on comprend parfois que plusieurs générations se sont succédé et que le paysage s'est totalement métamorphosé. Le changement de région et de personnages d'une aventure à une autre rend difficile l'établissement d'une chronologie exacte correspondant à la datation des événements. L'enchaînement des différentes intrigues est en revanche reconstituable, d'autant plus que certains ouvrages sont eux directement liés les uns aux autres, comme Cluny le Fléau et Mattiméo.
Chaque saison écoulée se voit attribuer un nom par l'Archiviste de l'Abbaye de Rougemuraille : ainsi, la saison de la guerre contre Cluny le Fléau est baptisée "Été de la Rose Tardive"[3]. L'univers de Rougemuraille s'inscrivant dans un contexte d'inspiration médiévale, les événements marquants, heureux ou malheureux sont aussi célébrés par l'organisation de fêtes (et de mémorables festins...) ou encore par l'écriture de chansons.
Historique
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Publication
NB: Les livres ne sont pas toujours parus dans leur ordre chronologique.
Par parution
Les livres sont tous partagés en plusieurs tomes. En France ils paraissent tous sous la forme d'un seul et unique livre dans lequel sont regroupés plusieurs tomes. Pour certains livres les titres des tomes seront donnés à titre indicatif. (Les livres, en format poche, tome par tome ne sont plus disponibles à la vente.)
Rougemuraille a aussi reçue des éloges pour son « aventure égalitaire, dans laquelle les créatures féminines peuvent être aussi courageuses (ou aussi diaboliques) que leurs homologues masculins »[8]. Des romans comme Mariel, Les Perles de Loubia, High Rhulain et L'Odyssée de Triss mettent tous en scène des personnages féminins forts. Jacques a également été acclamé pour son développement de langues uniques[9] propres à certaines espèces, donnant aux romans un « dialogue dialectal attachant »[10].
Certaines critiques ont été formulées au sujet des romans pour leur vision trop simpliste du Bien et du Mal[10]. Les caractéristiques des animaux des romans sont fixées par leur espèce, ce qui les rend assez « prévisibles »[11], bien qu'il y ait eu quelques tomes comme Solaris et Les Perles de Loubia dans lesquels la « vermine » a agi de manière désintéressée, l'un se prenant une lance dans le thorax et le dos destinée à son ancienne nounou, l'autre en sauvant l'abbé de Rougemuraille de lézards. Une autre exception se trouve dans Joseph, où un rat de mer s'est efforcé d'être bon au lieu de mauvais et a abandonné sa vie de pirate pour vivre seul. Dans certains cas, différents membres d'une même espèce possèdent des principes moraux différents. Par exemple, les chats sauvages de Martin le guerrier présentent chacun des caractéristiques différentes : alors que Dame Tsarmina est cruelle et vicieuse, son père le Seigneur Verdelet est considéré comme dur mais juste, et son frère Cajolin est gentil et rejoint finalement le côté des habitants des bois. En règle générale, cependant, les personnages ont tendance à « incarner leurs origines de classe », en s'élevant rarement au-dessus d'eux[12].
De nombreux critiques ont également reproché à Rougemuraille sa répétition et sa prévisibilité, évoquant des intrigues « recyclées »[13] et la tendance de Brian Jacques à suivre un « modèle au point près »[14]. D'autres critiques font remarquer que ces « ingrédients » prévisibles peuvent être ce qui « rend la recette de Rougemuraille si populaire de façon constante »[11]. Bien que la série n'ait pas continué à innover, elle offre des aventures satisfaisantes avec « des conclusions réconfortantes et prévisibles pour ses fans »[15].
Vie monastique
Quête du guerrier
Postérité
Accueil critique
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Distinctions
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Rougemuraille reçoit pour les années à venir une sélection de titres de jeux vidéo sous licence officielle, dont le premier épisode intitulé The Lost Legends of Redwall(en) est sorti sur PC le [18],[19],[20].
Traductions
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Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Redwall » (voir la liste des auteurs).
(en) Cynthia C. Rostankowski, « The Monastic Life and the Warrior's Quest: The Middle Ages from the Viewpoint of Animals in Brian Jacques's Redwall Novels », The Lion and the Unicorn, vol. 27, no 1, , p. 83–97 (ISSN1080-6563, DOI10.1353/uni.2003.0008, lire en ligne, consulté le )