Né dans une petite ville du département de l'Yonne, il est très jeune influencé par l'anarchisme[1].
Sa rencontre avec Maximilien Rubel, dans les années 1930, le marque intellectuellement pour la vie[2].
Dans une permanence des Jeunesses socialistes révolutionnaires, il fait la connaissance de Pierre Lanneret[3] avec qui il établit une relation amicale qui se développera durant la guerre. Ils étudient ensemble l’espéranto et rejoignent un groupe d’espérantistes pacifistes, dans lequel ils restent jusqu’à la guerre[4].
↑(en) « [Roger Bossière] had become a member of the Revolutionary Proletarian Group (GRP), which took up an internationalist position on the World War. Its members consisted of Pavel and Clara Thalmann, Maximilien Rubel, and Pierre Lanneret, who had just returned from obligatory work as an unskilled factory worker in Germany. This tiny group with its revolutionary politics was extremely marginalised because the Communist Party and other elements of the French Resistance fought on a nationalist and anti-German platform with the slogan ‘Everyone their Boche’ ["Boche" was a disparaging term for Germans]. », Nick Heath, Bossière, Roger, 1922-2006, Libcom, 2006, [lire en ligne].
↑ ab et cPhilippe Bourrinet, Un siècle de gauche communiste italienne, 1915-2015 ; suivi d'un Dictionnaire biographique d'un courant internationaliste, Paris, Éditions Moto proprio, 2015, (ISBN979-10-94518-01-4), (BNF45031998), lire en ligne.
↑(en) Nick Heath, Bossière, Roger, 1922-2006, libcom.org, 2006, [lire en ligne].
↑(it) « [...] il Groupe Révolutionnaire Prolétarien (GRP), animato da Pavel e Glara Thalmann, Maximilien Rubel, Roger Bossière, Anna e Jean Justus [...] », introduction Paolo Sensini, Ante Ciliga, Nel paese della grande menzogna : URSS 1926-1935, Editoriale Jaca Book, 2007, lire en ligne.
↑« Noyau ultragauche formé à Paris au début de 1942 sous le nom de Groupe révolutionnaire prolétarien (GRP), l’UCI rassemblait des militants de diverses sensibilités du mouvement socialiste des années 1930. Dans le contexte de la guerre et de l’occupation, ceux-ci étaient unis par la critique du fascisme et une inclination pour les théories et les pratiques de l’autonomie ouvrière. Parmi eux : Jean Justus (?-1964), Maximilien Rubel (1905-1996), Pavel (1901-1980) et Clara (1908-1987) Thalmann, Pierre Lanneret (1921-1984), Roger Bossière (1920). », Bruno David, introduction à Pour penser contre un présent d’oppression- Avant-propos à « Signification historique de la barbarie stalinienne », de Maximilien Rubel, Revue des Éditions Agone, n°25, 2001, page 139, lire en ligne.
↑Michel Lequenne, Le trotskisme, une histoire sans fard, Syllepse, 2005, page 96.