À Paris en 1880, le sculpteur Auguste Rodin, 40 ans, reçoit la reconnaissance de l'État français qui lui commande l’œuvre La Porte de l'Enfer, composée entre autres du Baiser et du Penseur. Alors qu'il vit avec sa compagne Rose, il tombe amoureux de son élève la plus douée, Camille Claudel, qui devient son assistante puis sa maîtresse. Une passion folle et intense qui dura 10 ans et se termina par une rupture douloureuse. Rodin réalise après s'être séparé d'elle un portrait de Balzac, qui fait scandale et marque l'histoire de l'art.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
« Lorsque mon film précédent, Mes séances de lutte, est sorti, deux producteurs de documentaires m’ont contacté pour me dire qu’il leur avait fait penser à Rodin. Comme la célébration du centenaire de la mort du sculpteur se profilait, ils m’ont proposé d’envisager la réalisation d’un documentaire sur lui. Je connaissais son œuvre, mais sans plus. J’avais été quelquefois au musée, voilà tout. J’ai accepté dans un premier temps, mais assez vite, j’ai imaginé des scènes de fiction pour mieux « faire revivre l’animal ». Au fur et à mesure de l’écriture, la fiction a pris de plus en plus de place, et je me suis aperçu que je n’étais pas intéressé ou capable de faire un film documentaire, qu’il me fallait des comédiens. J’ai donc décliné cette offre et j’ai continué à écrire, en me documentant, des scènes de « fiction ». La première écriture terminée, je suis allé voir Vincent Lindon à qui le projet a plu. Vincent a mis en marche la machine : Kristina Larsen a souhaité le produire, et voilà[12]… ! »
Attribution des rôles
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
« Nous avons tourné à Meudon, dans la maison de Rodin, dans sa chambre et dans sa salle à manger. Le grand Christ espagnol que l’on voit dans sa chambre était le sien. Pour le reste, on n’a pas toujours pu utiliser des maquettes, trop fragiles, et des sculptures authentiques. On a donc fait faire des reproductions par de très bons sculpteurs. Plusieurs éléments que vous voyez dans le film sont authentiques : la salle à manger, des éléments de l’atelier, ainsi que le lit. C’est une drôle de sensation que de faire revivre les lieux réellement investis par les personnages, fouler le même escalier, marcher sur le plancher, s’asseoir dans l’atelier et voir la silhouette de Vincent Lindon, c’est un voyage dans le temps[12]. »
Musique
Aucune musique n'est mentionnée dans le générique du film.
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 30 % d'opinions favorables pour 40 critiques[15]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 39⁄100 pour 14 critiques[14].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,7⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 21 titres de presse[16].
Distinctions
Le film Rodin n'a remporté aucune récompense[17],[18].