Ce mot a plusieurs acceptions, toutes vieillies[1] :
Comme nom commun
Personne de petite condition, souvent sotte et prétentieuse ;
Désigne dans certaines régions le mouton ou bien le taureau ;
Le mot robin, encore couramment utilisé au XIXe siècle et devenu désuet, désigne étymologiquement un « homme de robe », c'est-à-dire un magistrat, un homme de loi, en particulier un avocat. Dans ce sens, au XXe siècle son usage est plutôt familier ou péjoratif[2].
Comme adjectif
Au féminin, robine : synonyme de plaisant, plaisante
Prénoms
Robin (prononcer « Ro-bin » ou « Ro-bine », indépendamment du genre de la personne ou du personnage en question) est originellement un diminutif ou une forme familière très anciennement employée du prénom «Robert». Dans la littérature médiévale, il désigne par dénigrement un paysan sot et prétentieux[1].
Robin est un prénom masculin en français. Dans les pays de langue anglaise, il est utilisé également pour une fille. L'orthographe Robyn peut aussi être employée. Sa fête est le .
Pour l'ensemble des articles sur les personnes portant ce prénom, consulter :
Du point de vue économique, le robin est une monnaie complémentaire proposée par J.-M. Flament[3]. Son objectif est de récompenser les actes de solidarité économique, dans un système à double monnaie. Son action serait donc d'inciter les populations à l'entraide, afin d'être aussi riches en robins qu'en monnaie traditionnelle (condition de la vie la plus aisée).
Robin est le nom donné au Moyen Âge au personnage du mouton dans le Roman de Renart, d'où le diminutif robinet d'après la tête de mouton qui ornait de nombreux robinets.
Robin est aussi le nom anglais de plusieurs oiseaux.
Au tir à l'arc, lorsqu'une flèche pénètre une flèche déjà en cible, on appelle cela un Robin, en référence à Robin des bois.
↑« Maurice reconquit son grand sérieux de robin qui va plaider. »Hervé Bazin, Qui j'ose aimer : Roman, Paris, Bernard Grasset, coll. « Rien que la vie », , 252 p., p. 205.