RobigaliaDans la Rome antique, les Robigalia sont une fête religieuse destinée à favoriser les récoltes. Créée selon la légende, par le roi Numa, en 704 av. J.-C. pour conjurer, le septième jour avant les calendes de mai, les épidémies (de rouille, maladies cryptogamiques affectant les céréales), elle est analogue aux rituels printaniers de fertilité adressés aux dieux et ayant lieu dans diverses sociétés de subsistance de par le monde[1]. Description par OvideLa description du culte et des incantations à Rubigo est due notamment à Ovide qui donne des informations contradictoires :
Le premier vers donnerait 6 jours avant la fin d'avril. Mais le premier vers le situe à la moitié du printemps , donc en début mai Le troisième vers lors du coucher de la constellation du Bélier et du lever de la constellation du chien . Or Columelle fixe au onze, avant les calendes d'octobre, le commencement du coucher du Bélier Selon Ovide , on y prie le dieu Robigus (dieu des cultures) de bien vouloir épargner la future récolte des maladies telles que la rouille (en latin rubigo ou robigo) ou la nielle des blés du blé[2]. Un flamine se rendait au bois sacré du dieu pour livrer aux flammes l'encens, le vin, les entrailles d'une brebis, ainsi que des organes d'un chien roux (éclat du soleil). Ainsi, on dit aussi ‘‘la fête des chiens roux’’. ChristianisationLes maladies des végétaux ont depuis l'époque néolithique, provoqué de grands dégâts sur les plantes cultivées, notamment sur les récoltes de céréales. Au Moyen-Âge, les aléas climatiques et les attaques de ravageurs de plantes favorisent la pratique religieuse des Rogations, processions issues de la christianisation des Robigalia[3]. Notes et références
Voir aussiSource
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