Robert MorierRobert Morier
Sir Robert Morier (Robert Brunett David Morier), né le à Paris et mort le à Montreux est un diplomate britannique. BiographieRobert Morier est fils unique de David Richard Morier, attaché d'ambassade[1]. Les Morier étaient d’origine française. Robert Morier fait ses études à Balliol College, appartenant à l’Université d’Oxford où il se lie d'amitié avec Benjamin Jowett puis il voyage en Suisse et en Allemagne. D'abord employé dans les bureaux, du Conseil privé du Royaume-Uni[2], il entre, en 1852, dans le service diplomatique comme attaché à l'ambassade de Vienne, puis, en 1858 à celle de Berlin. En , il retourne à Vienne, comme second secrétaire d’ambassade et commissaire anglais pour signer une convention commerciale avec l’Autriche. De 1871 à 1893 il occupe divers postes d'ambassadeurs : au Wurtemberg (1871-1872), au Royaume de Bavière (1872-1876), au Portugal (1876-1881, en Espagne (1881-1884) puis, de 1884 à 1893 en Russie, à Saint-Pétersbourg. Il est nommé au Conseil privé du Royaume-Uni en janvier 1885. Robert Morier, qualifié de « diplomate spirituel et habile »[3], entretien des relations d'amitié avec l'empereur Frédéric III ; il est chargé d'affaires de la reine Victoria à Darmstadt[4].. Mais il est critiqué par Herbert von Bismarck (fils aîné du chancelier), et il a été accusé, faussement, "d'avoir abusé de sa position pour trahir le secret des mouvements de l'armée allemande au profit de la France pendant la guerre". Morier publia sa correspondance dans The Times en 1875, qui le dégageait de toute compromission. Robert Morier s'est marié en 1861, avec Alice, fille du général Joachim Peel, avec qui il a eu deux enfants. Son fils Victor-Albert-Louis meurt à 36 ans, en 1892. Sa fille Victoria épouse Rosslyn Wemyss. DistinctionsMorier est Chevalier Grand-Croix de l'Ordre du Bain () et Chevalier Grand-Croix de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (). PublicationsLa fille de Robert Morier, Victoria, a publié les mémoires et lettres de son père :
E. Arnold, 1911, 2 vol. Réédition 2016 Palala Press. Notes et références
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