Il fait ses études secondaires au collège d'Eton de 1885 à 1889, puis s'inscrit au Trinity College de Cambridge où il obtient son diplôme en 1893[1]. Robert Hugh Benson est ordonné prêtre dans l'Église anglicane, en 1895 par son père, Edward White Benson, qui était alors archevêque de Cantorbery. Il se convertit au catholicisme en 1903 et est ordonné prêtre catholique en 1904. Du fait de ses origines familiales, les catholiques le considèrent comme une « prise de choix », tandis que sa famille considère qu'il est devenu « suffisant et insupportablement pontifical »[2].
Il exerce quelques années son ministère à Cambridge où il est très apprécié comme prédicateur, tout en poursuivant une carrière littéraire[1]. Il s'installe en 1908 à Buntingford, dans le Hertfordshire, où, outre l'écriture, il s'adonne à la sculpture, la broderie, le jardinage et reçoit ses amis[1].
Il meurt à Salford le d'une pneumonie[1]. Il avait demandé dans ses dernières volontés que sa tombe puisse s'ouvrir de l'intérieur au cas où il aurait été enterré encore vivant[1].
Publications
En français
La Lumière invisible, scènes et récits de la vie mystique, 1909, trad. de Téodor de Wyzewa
↑« the supreme catch of a convert from the very arms of Canterbury », in B. Masters, The life of E. F. Benson (1993), cité par l'Oxford Dictionary of National Biography.