Robert Fabre
Robert Fabre, né le à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) et mort le dans la même ville[1], est un pharmacien et homme politique français. Il est le premier président du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), médiateur de la République et membre du Conseil constitutionnel. BiographieDiplômé de la faculté de médecine et pharmacie de Toulouse, il a exercé la profession de pharmacien. Il est père de quatre filles. Initialement membre du Parti radical, il est maire de sa ville natale, Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), pendant trois décennies à partir de 1953. Lors des élections législatives de 1962, il est élu pour la première fois député de la deuxième circonscription de l'Aveyron. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'en 1980. Le Fabre signe « pour les radicaux de gauche » (le Mouvement de la gauche radicale-socialiste n'était pas encore fondé) le programme commun d'Union de la Gauche avec François Mitterrand et Georges Marchais[2], ce qui lui vaut le surnom de troisième homme. L'aile majoritaire du Parti radical (désormais dit « valoisien »), dirigée par Jean-Jacques Servan-Schreiber, se rallie par contre au Mouvement réformateur, alliance de centre-droit, entraînant la scission du parti. Robert Fabre devient le premier président du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), allié du Parti socialiste, qu'il dirige jusqu'à son remplacement par Michel Crépeau en 1978. En 1978 il accepte une mission sur l'emploi que lui a confiée le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing, Robert Fabre est ensuite exclu du MRG. Il crée alors l'éphémère Fédération de la démocratie radicale. Lors de son départ de l'Assemblée nationale, le gouvernement Raymond Barre nomme Fabre Médiateur de la République le . En , soit sept mois avant l'expiration de son mandat de Médiateur, il est nommé membre du Conseil constitutionnel par le président de l'Assemblée nationale Louis Mermaz. Il siège neuf ans au Conseil constitutionnel. Il meurt le , deux jours après son 91e anniversaire, à Villefranche-de-Rouergue, sa ville natale où il est inhumé. Son décès survient quelques semaines seulement après celui de Jean-Jacques Servan-Schreiber, l'autre grand protagoniste de la scission radicale de 1973. Son épouse Christiane est décédée en 2017, à l'âge de 96 ans. Mandats
Distinctions
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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