Robert Christophe (historien)Robert Christophe
Robert Christophe, né à Lille le et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un journaliste, conférencier, romancier et historien français. Ancien combattant et prisonnier de guerre, il a publié une vingtaine d'ouvrages. BiographieRobert Christophe est né à Lille le . La Grande Guerre et l’occupation de la ville chassent sa famille vers Paris. Il entre au Lycée Carnot et y passe les baccalauréats Philosophie et Math-Elèm le même jour. Son père l’envoie, contre ses goûts[réf. nécessaire], à l’École Supérieure de Filature et Tissage de l’Est, à Épinal, d’où il sort ingénieur en 1927. Il épouse en 1930 Marcelle Nordman, une pianiste qui deviendra par la suite sa collaboratrice. Ils ont une fille en 1933, Francine Christophe, qui deviendra également auteure et conférencière. Lors de son service militaire à Metz, il étudie sur place la guerre de 1870, car son père y a subi le siège. Ce père étant mort, il prend la suite de l’entreprise paternelle « Léon Christophe Neveu », avec son frère Daniel Christophe, mais quitte le textile par passion pour les Lettres et l’Histoire. Il devient journaliste, conférencier, romancier, avant tout historien. Son souci constant est d’apporter la connaissance historique au plus grand nombre. En 1938, il publie un premier roman historique : La Terrifique Aventure de Dona Concepcion. La même année sort Bazaine innocent, qui remporte un grand succès (et des lettres anonymes car les esprits sont encore échauffés par cette affaire)[réf. nécessaire]. Il commence alors à faire des « causeries » mais tout est interrompu par la Seconde Guerre Mondiale où il sert comme lieutenant de réserve. En 1940, après la Bataille d’Amiens, il est fait prisonnier de guerre. Il prend part à la résistance de son camp et est envoyé au camp de représailles de Lübeck. Cette captivité de cinq ans lui fera poursuivre ses « universités » derrière les barbelés, grâce aux brillants professeurs incarcérés avec lui. En 1945 après six ans sous l’uniforme, Robert Christophe reprend ses activités d’historien. Il écrit dans de nombreux journaux et donne des conférences dans toute la France. Il publie entre autres avec sa femme Le Miracle de nos prisons (réédité sous le titre Une famille dans la guerre), souvenirs de guerre et œuvre d’amour au milieu de l’horreur. Ce livre relate à la fois les années de prisonnier de Robert et la déportation de Marcelle ainsi que de sa fille Francine. Robert Christophe devient par la suite Vice-Président de la Société des gens de lettres, Président honoraire de l’Association des écrivains combattants, Grand Prix du journalisme de La Spezia, quatre fois couronné par l’Académie Française, dont le Grand Prix d’Histoire, Médaille d’Argent de la Ville de Paris[réf. nécessaire]. Publications
Notes et référencesLiens externes
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