Robert BrunRobert Brun
Robert Brun est un bibliothécaire français, né le 7 avril 1896 à Pélissanne (Bouches-du-Rhône) et décédé le 18 février 1978 à Paris (VIe arrondissement). Il fut ancien élève de l’École des Chartes, Inspecteur Général des Bibliothèques, Officier de la Légion d'Honneur, et auteur de nombreux ouvrages dont Le Livre Français qui fut le manuel de référence pour des générations de bibliothécaires. BiographieIl fut reçu à l'École des Chartes au concours de 1914, mais mobilisé dès avril 1915. Au front, il reçut la Croix de Guerre avec palme le 21 août 1917[1]. Ayant été major de sa promotion à la suite de sa thèse La ville de Salon au Moyen Âge défendue devant Camille Jullian, R. Brun fut invité à l'École de Rome de 1922 à 1924, sous la direction de Jérôme Carcopino. C’est à cette occasion qu’il put mener ses recherches parmi les archives de Francesco di Marco Datini, à Prato, en Toscane. Le 1er mai 1926, il prit ses fonctions en tant que bibliothécaire à la Bibliothèque Nationale, à la suite d’André Chamson[2]. Il resta pendant des années le seul bibliothécaire de ce service qu'il devait diriger jusqu'en 1944[3]. Il vint s'installer en mai 1944 rue de Richelieu pour veiller à la sauvegarde et, en cas de sinistre, à l'évacuation de ce qu'il pouvait rester encore à la Bibliothèque nationale d'ouvrages de la réserve[2]. Il publia en 1948 la première version du Livre Français, plus général, qui fut réédité en 1969 et qui reste pour les étudiants en histoire du livre "le Brun" par excellence, Le 19 juillet 1949, il a été nommé Inspecteur Général des Bibliothèques par décret, et il a officiellement assumé ses fonctions le 1er août 1949. Les séquelles de sa blessure lors de la Grande Guerre l’ont conduit à faire valoir ses droits à la retraite en 1963, et son successeur fut Maurice Caillet. PublicationsLivres
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Notes et références
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