Robert-Héristel GestinRobert-Héristel Gestin
Robert-Héristel Gestin (île Maurice, - Paris, ) était un médecin en chef de la Marine[1]. BiographieLe , il est nommé au grade de chirurgien de 3e classe dans le corps des officiers de santé de la marine[2]. En 1848, il est au Gabon. Il obtient le baccalauréat ès sciences à Caen en 1853. Il bénéficie de 16 inscriptions allouées gratuites en 1857 pour services militaires dans la Marine comme chirurgien de 1re classe. Il est reçu au doctorat la même année. Pendant le conflit franco-prussien, il est médecin en chef de la 4e division du 21e corps du Camp de Conlie entre et . Le , il est gravement blessé lors d'un combat près d'Ardenay, à la suite de l'ordre de Jaurès de se porter d'Yvré à Thorigné[3]. Au cours de sa vie, il est inspecteur général du Service de santé de la Marine, Directeur du Service de la Santé de la Marine, et Président du Conseil supérieur de santé de la Marine. Il est aussi Conseiller général du Finistère. Robert-Héristel avait 2 frères :
Il existe une rue du docteur Gestin à Brest. Il est probable qu'elle ait été baptisée en l'honneur de Robert Tyndal Cyrille plutôt que de Robert-Héristel[6]. DistinctionsCommandeur dans l'ordre de la Légion d'Honneur[7]. AnecdotesIl est l'auteur d'une longue lettre datée du , dans laquelle il justifie la réforme des écoles de santé de la Marine et y raconte la lutte entre le ministère de la Marine et celui de l'Instruction Publique : «Je crois pouvoir affirmer que la responsabilité du projet de loi qui dépossède les ports de leurs écoles, appartient tout entière au ministre de la Marine. Jamais l'Université n'a exigé, ni même demandé que l'instruction technique des jeunes gens destinés à recruter le corps médical de la marine, leur fut donnée dans une faculté. Les écoles de Brest, de Rochefort et de Toulon, assimilées aux écoles de plein exercice, ont toujours pu envoyer directement leurs élèves devant les facultés pour y passer les examens du doctorat [...] Bientôt la Faculté de Paris put juger l’œuvre de M. Aube. La plupart des candidats de la Marine au doctorat étaient d'une ignorance sans précédent. Le doyen me disait textuellement : "on ferait un volume avec les âneries que débitent aux examens les étudiants de vos écoles de marine" [...] Le ministre de la Marine savait tout cela. Il ne disait rien parce qu'il y avait en préparation un projet de loi destiné à réorganiser le corps de santé de la marine et ses écoles [...]» Publications
Notes et références
Liens externes
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