Riposte féministeRiposte féministe
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Riposte féministe est un documentaire français réalisé par Marie Perennès et Simon Depardon. Traitant des collages féministes, il est présenté au Festival de Cannes 2022[1] puis sort en salles en novembre de la même année. SynopsisÉlise à Brest, Alexia à Saint-Étienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. Fiche technique
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DistributionSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
ProductionLieux de tournage
AccueilSortieLe film est présenté le 22 mai 2022, au Festival de Cannes en sélection officielle dans le cadre des Séances spéciales[4]. À cette occasion, l'équipe du film était accompagnée de plusieurs membres de collectifs de collage qui ont déroulé une banderole sur le tapis rouge[5] affichant la liste des 129 victimes de féminicides depuis le dernier festival de Cannes. La sortie du film est accompagnée de la publication du livre Riposte féministe aux éditions Seuil, le [6]. Accueil critiqueEn France, le site Allociné donne une moyenne de 3,4⁄5, après avoir recensé 19 titres de presses[7].Telerama[8] Libération[9], Dernières nouvelles d'Alsaces[10] Box-office
Pour son premier jour d'exploitation en France, Riposte féministe réalise 8 341 entrées dont 7 134 en avant-première. Le documentaire se place en quatrième position du box-office des nouveautés derrière Armageddon Time (16 980) et devant Pétaouchnok (7 027)[12]. ControverseLe , veille de la sortie du film en salle en France, le collectif « Lesbiennes contre le patriarcat » publie un communiqué virulent qui appelle au boycott du film[13]. L'équipe du film décide de répondre au communiqué en précisant que le film suit « une cinquantaine d'activistes dans toute la France et qui ont toutes et tous sans exception signé un contrat de cession de droit à l'image ». L'équipe se dit « surpris[e] par ces méthodes, le déferlement de haine qu'elles ont engendrées (appel au boycott, messages anonymes, réclamations d'indemnisations) et appel[le] à un dialogue apaisé » ; elle rappelle que « la législation française prévoit que le droit à l'information du public autorise la diffusion de l'image de personnes impliquées dans un évènement d'actualité, sous la seule réserve du respect de la dignité de la personne humaine »[14][source secondaire souhaitée]. Lesbiennes contre le patriarcat qualifie le film de « récupération de leurs luttes ». À la suite de cet appel à boycott, le film est déprogrammé des salles belges, où il devait sortir le mercredi 16 novembre[15], une opération de censure d'après le magazine Franc-Tirreur[16]. Autour du filmCe film est la première co-réalisation de leurs auteurs. Marie Perennès est commissaire d'exposition à la Fondation Cartier[17], spécialiste de la photographie, tandis que Simon Depardon est réalisateur et producteur d'un premier film, Retiens Johnny en 2019[18]. Tous deux ont conçu un livre adapté du film et paru aux Editions du Seuil, agrémenté d'une préface d’Elvire Duvelle-Charles et d'une postface de Claudine Nougaret[19]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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