Il est réputé pour ses descriptions de la vie de la classe moyenne américaine du milieu du XXe siècle[1].
Biographie
Il naît à Yonkers (New York) dans un foyer instable. Ses parents divorcent quand il a trois ans et il passe une grande partie de son enfance balloté par des déménagements qui le mènent d'une ville à l'autre.
Il s'intéresse d'abord au journalisme et à l'écriture lors de sa fréquentation de l'Avon Old Farm School d'Avon dans le Connecticut.
Il est de retour à New York à la mi-1946[2] et y travaille comme journaliste tout en effectuant des piges comme écrivain fantôme (écrivant quelques discours pour le procureur général Robert Kennedy) et rédacteur publicitaire pour Remington Rand.
Il commence sa carrière littéraire en tant que romancier en 1961 par la publication de Revolutionary Road (traduit et publié en français sous le titre La Fenêtre panoramique en 1962).
Durant toute la vie de Richard Yates, son œuvre est reconnue quasi unanimement par la critique, mais aucun de ses livres ne se vend à plus de 12 000 exemplaires lors de leur première édition. Il publie sept romans et deux recueils de nouvelles.
Tous ses romans sont introuvables peu après sa mort, mais sa réputation posthume augmente sensiblement et plusieurs de ceux-ci sont réédités. Son succès actuel peut être largement attribué à l'influence de Stewart O'Nan et de son essai paru en 1999 dans la Boston Review, The Lost World of Richard Yates: How the great writer of the Age of Anxiety disappeared from print ("Le monde perdu de Richard Yates: Comment le grand écrivain de l'Age de l'anxiété a disparu de l'édition")[5].
Avec le regain d'intérêt pour sa vie et son œuvre après sa mort, Blake Bailey publie en 2003 sa première biographie complète : Une honnêteté tragique: La vie et l'œuvre de Richard Yates.
Un destin d’exception, Paris, Éditions Robert Laffont, 324 p., 2013 (A special providence, 1965, 1969), trad. Aline Azoulay-Pacvon. (ISBN978-2-221-11434-6)
Fauteur de troubles, Éditions Flammarion, coll. « Lettres étrangères », 347 p., 1984 (Disturbing the Peace, 1975), trad. Clara Atias (ISBN2-08-064645-1)
Easter parade, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 260 p., 2010 (The Easter Parade, 1976), trad. Aline Azoulay-Pacvon (ISBN978-2-221-11431-5)
Un été à Cold Spring, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 206 p., 2011 (Cold Spring Harbor, 1986), trad. Aline Azoulay-Pacvon (ISBN978-2-221-11432-2)
Menteurs amoureux, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 288 p., 2012 (Liars in Love, 1981), trad. Aline Azoulay-Pacvon (ISBN978-2-221-11433-9)
Un dernier moment de folie : nouvelles oubliées, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 171 p., 2014 (Uncollected Stories, 1981), trad. Aline Azoulay-Pacvon (ISBN978-2-221-14625-5)
Tao Lin, traduit par Jean-Baptiste Flamin, Richard Yates, [« Richard Yates », 2010], Vauvert, France, Éditions Au Diable Vauvert, 2012. (ISBN978-2-84626-398-6)[11],[12]
Bibliographie
Blake Bailey, A Tragic Honesty : The Life and Work of Richard Yates., New York City, Picador, 2004, 688 p. (ISBN978-0-312-42375-9)