La progression de sa carrière est fulgurante : il est champion de France amateur en 1956, champion de France professionnel et international en 1957 à vingt ans[3].
Son frère Michel Tylinski a également été footballeur stéphanois. Le retour de Jean Snella en 1963 lui a fait énormément de bien dans la mesure où il s'était peu à peu endormi sur ses lauriers après un début de carrière fracassant. International junior, espoir, B, puis A, champion de France amateur, champion de France pro, il a obtenu très vite des titres que d'autres ont mis plusieurs décennies à acquérir.
Du même coup, on lui a attribué des qualités qu'il n'avait pas encore et les critiques de plus en plus sévères se sont abattus sur ses prestations entraînant peu à peu une perte de confiance.
Jean Snella s'est montré tout d'abord très dur avec lui et il a eu le don de le remettre en selle pour redevenir le défenseur intraitable au marquage individuel quasiment jamais pris en défaut.
Richard Tylinski a pu alors apporter sa pierre à l'édifice menant à l'obtention du titre de champion de France en 1964, compétition dans laquelle il a disputé 31 des 34 matches, preuve de son importance au sein de la défense stéphanoise.
Palmarès
International Junior, Espoirs, B, et A en 1957 et en 1960