Ricarson Dorcé, jeune journaliste et écrivain, est né à Petit-Goâve, le [1].
Biographie
Il est formé en Droit et en Communication sociale et en psychologie. Aussi maître en Histoire, mémoire et patrimoine et en Sciences du développement. Il est membre du Collectif des Universitaires Citoyens et de l’Atelier Jeudi Soir, ses textes sont publiés dans des revues et éditions haïtiennes et étrangers[2]. Son premier œuvre est "Journal d'un communiste amoureux"[3]. En , il était résident au Château du Pont d’Oye (Belgique)[4]. Il a dirigé le projet "Livre participatif sur les femmes haïtiennes dans l'histoire"[5]. Il a aussi participé dans des ouvrages collectifs, comme Écrits pour conjurer la honte publié en 2013 chez les Ateliers du Jeudi soir, sous la direction de Lyonel Trouillot[6].
Il a publié « Briganday Lakansyèl » aux éditions de l'Atelier Jeudi soir. Ce livre a été présenté le à l'occasion de la journée internationale de la langue créole[7]. En ,ce même titre "Briganday Lakansyèl" a été l'un des livres à l'honneur à la septième édition de Marathon du Livre à Petit-Goâve[8]. Dans ce recueil, l'auteur fait ressortir son amour pour le vodou et la haine pour la servitude ou le colonialisme et fait découvrir le combat de la vie sous ses différentes couleurs[9]. L'auteur dénonce « briganday » de certains hommes du peuple. En voici un extrait:
« Solèy la leve,
m reveye ak bouch mwen nan pwent lang ou.
M souse l tanzantan.
Lang ou s on dous makòs.
Jwèt lang se jwèt mò rèd. » (Jwèt lang)
Ce souci de l’autre l’habite, surtout la place qu’occupe le solèy dans sa poésie :
↑Natacha Borgeaud-Garciandía et Isabel Georges, « Regards croisés sur les modalités de l’action publique et de la mise au travail des femmes dans le secteur du care (Argentine-Brésil) », dans Les femmes dans le monde du travail dans les Amériques, Presses universitaires de Provence (ISBN978-2-8218-7435-0, lire en ligne)