Rho Scorpii

ρ Scorpii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 56m 53,1s
Déclinaison −29° 12′ 51″
Constellation Scorpion
Magnitude apparente +3,87

Localisation dans la constellation : Scorpion

(Voir situation dans la constellation : Scorpion)
Caractéristiques
Type spectral B2IV-V
Astrométrie
Distance 409 ± 45 al
(125 ± 14 pc)

Désignations

Iklil, ρ Sco, 5 Sco, HR 5928, HD 142669, HIP 78104, CD-28 11714, CPD-28 5237, SAO 183957, FK5 3258, ADS 9846 A, CCDM 15569 -2913A[1]

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Rho Scorpii (ρ Sco / ρ Scorpii) dans la Désignation de Bayer est une étoile binaire[2] de la constellation du Scorpion.

Nomenclature

Iklil et le nom propre de Rho scorpii / ρ Sco aujourd’hui approuvé retenu par l’Union astronomique internationale (UAI)[3]. C’est l’arabe الإكليل al-Iklīl, « la Couronne », qui est, dans le ciel arabe traditionnel, le nom du groupe βδπ Sco qui forme la XVIIe des manāzil al-qamar ou « stations lunaires »[4]. Aussi est-il introduit très tôt, dès l’an mil, avec les premières listes latines des stations, notamment sous la forme Alachid. Il faut attendre les travaux du philologue Karl Philipp Buttmann (1822) pour que le nom Iklil soit donné pour l’étoile individuelle β Sco[5], probablement à partir de Friedrich Lach qui indique Iclil el-dschebbah pour le groupe βδπρνω Sco[6]. C’est ensuite sous la forme Iclil que ce nom est déplacé et spécialisé sur ρ Sco par l’astronome étasusien Jack W. Rhoads[7], avant que l'UAI ne le retienne sous la forme Iklil.

Propriétés

Rho Scorpii est située à environ 410 années-lumière de la Terre. C'est un système binaire spectroscopique, dont les deux étoiles orbitent l'une autour de l'autre avec une période de quatre jours et avec une excentricité de 0,27. Sa composante visible est une étoile bleue-blanche de type spectral B2IV-V[2].

Ce système d'étoiles a été découvert par le projet SETI.[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. ↑ (en) * rho Sco -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. ↑ a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar system », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  3. ↑ (en) IAU, « « Star Names », sur le site « UAI », List of January 1st, 2021. »
  4. ↑ Voir Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 100.
  5. ↑ (en) Philipp Karl Buttman, « « Versuch die astronomischen Namen einzelner Sterne zu befestigen », in Astronomisches Jahrbuch für das Jahr 1822, Berlin, 1819, p. 107. »
  6. ↑ (de) Friedrich Wilhelm Lach, « « Beitrag zur orientalischen Sternkunde », in Algemeine Bibliotek der biblischen Litteratur, Bd. VII, Stück 4, 577-651, Leipzig : Weidmann, 1796, p. 579. »
  7. ↑ (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 62. »

Lien externe