Représentation des symboles musicaux en informatiqueLes symboles utilisés dans la musique occidentale (ainsi que dans les typologies musicales dérivées ou apparentées à celle-ci) soulèvent certaines difficultés de codage informatique. Comment coder, par exemple Symphonie en si ♭ majeur plutôt que Symphonie en si bémol majeur ? Aucun jeu de caractères courant ne contient en effet les symboles fondamentaux. Unicode les a cependant bien inclus. Les logiciels LaTeX et LilyPond permettent aussi une manipulation simple des symboles musicaux. Remarque typographique à propos du dièseContrairement à une idée reçue, le croisillon # (hash), directement disponible sur la plupart des claviers d’ordinateurs, n'est pas un véritable dièse. Les anglophones, en particulier les Américains, le nomment « number sign » ou « hash », et il sert, entre autres, d'équivalent à number au sens de « numéro » (#5 : number five, « numéro cinq »), et à pound au sens de « livre » (5# : five pounds, « cinq livres »). Il s'agit d'une ancienne ligature latine. Le symbole # étant cependant inconnu des usages francophones, lorsque sont arrivés les premiers claviers à le posséder, on a nommé la touche le portant « touche dièse », croyant avoir affaire à un tel signe. Les anglophones, cependant, disent bien hash key ou pound key (« touche hash » ou « touche livre »). Le signe "dièse" des claviers se distingue du vrai dièse musical par l'orientation des barres : les barres verticales du dièse musical sont parfaitement verticales et ses barres horizontales sont obliques. Les barres verticales du dièse de clavier sont obliques et ses barres horizontales sont parfaitement horizontales. Ainsi, on peut comparer ci-après l’aspect du hash ou dièse par abus de notation (#), et celui du vrai dièse, d’abord avec le caractère Unicode ─ l’affichage dépend donc des polices de caractères Unicode ─ (♯), puis avec LaTeX ─ l’émulateur de Wikipédia le représentera vraisemblablement au moyen d'une image ─ (). Dans une partition, il est représenté de la manière suivante : CodageUnicodeLes trois symboles représentant les altérations ainsi que quelques notes sont codés dans le bloc des « Symboles divers » :
Outre ces sept caractères, Unicode permet de coder la majorité des autres symboles d’une partition. Les caractères nécessaires sont dans le bloc « Symboles musicaux occidentaux » (U+1D100 à U+1D1FF). Leur affichage par un moteur de rendu reste cependant problématique. SMuFLSMuFL (en) ou Standard Music Font Layout, est une norme ouverte pour le mappage des polices musicales développé par le W3C Music Notation Community Group Il est supporté par plusieurs logiciels d’édition de partitions musicales comme Dorico, Finale ou MuseScore.
LaTeXSous LaTeX, il est possible de coder facilement les symboles des altérations : (Pour les utilisateurs de Lyx, les exemples ci-dessus doivent être encadrés par $ … $ dans l'insert de code (ctrl+l), pour indiquer le mode mathématique. Ex: $\natural$) LilypondLes règles élémentaires de codage de la musique sous LilyPond sont les suivantes :
Depuis , le logiciel Mediawiki, utilisé par Wikipédia, possède une extension donnant la possibilité d'intégrer dans un article une partition de musique au format Lilypond. Voir aussiLiens internes
Musique et solfègeCodage des caractèresLiens externes
Notes et références
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