René Gabriel (prêtre)
René Gabriel, né le à Vannes (Bretagne) et décédé le à Questembert (Morbihan), est un prêtre catholique et un homme politique français[1]. Il siégea à l'Assemblée constituante de 1789. BiographieRené Gabriel est chapelain des Ursulines d'Hennebont avant de devenir recteur (curé) de la paroisse de Questembert, en 1773. Le , il est élu député de l'ordre du clergé pour la Sénéchaussée de Vannes aux États généraux, aux côtés du recteur de Pontivy, Julien Guégan, et du vicaire perpétuel de Redon, Gabriel Loaisel. Acquis aux idées nouvelles, il adhère au Club breton, à l'origine du Club des Jacobins, et siège avec le Tiers état à partir du [2]. Pendant son mandat, il vote contre le rattachement du Comtat Venaissin par fidélité au pape et contre l'institution des assignats[2]. En 1791, il prête serment à la Constitution civile du clergé, mais cette décision est mal accueillie par ses paroissiens et il se rétracte le . Il est donc considéré comme prêtre réfractaire et doit s'exiler en Espagne[2] avec 25 autres ecclésiastiques[3], puis en Angleterre[4]. En 1801, la municipalité de Questembert demande au préfet du Morbihan un passeport pour que Gabriel et les deux autres curés de la paroisse, Pierre Guillouzouic et François-Vincent Dudoué, puissent revenir en France. Cela leur est accordé et Gabriel retrouve ses fonctions de recteur de Questembert le [3]. Sources
Références
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