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Deux fonds d'investissement ont participé conjointement au financement de Recorded Future : Google Ventures, filiale de Google, et In-Q-Tel, la société d'investissement des organisations du renseignement américain. Il s'agit du premier co-financement d'entreprises entre Google et la CIA dans le domaine de la cybersécurité[1]. Dans un article de Wired, le journaliste Noah Shachtman(en) indique que « ces investissements vont forcément nourrir des critiques contre Google, déjà nombreuses à trouver le géant du web un peu trop proche du gouvernement américain[2] ».
En , un site internet accuse Recorded Future d’atteinte à la vie privée, mettant en cause l’analyse de messages Facebook privés, ce que Recorded Future a nié. L'accusation trouva un terme lorsque des traces de la mise en ligne publique de liens vers les messages concernés furent retrouvées.
Activités
L’entreprise commercialise des outils informatiques destinés à l'analyse de données internet afin d'en extraire du renseignement. Selon Alexandre Hervaud dans un article de Libération en , cette activité fait que « Recorded Future […] devrait atterrir dans le collimateur des anti-flicage sur le web et motiver de nouvelles campagnes de sensibilisation sur le traitement des données personnelles[3] ».
Notes et références
↑(en) Noah Shachtman, « 'Don't Be Evil,' Meet 'Spy on Everyone': How the NSA Deal Could Kill Google », Wired, (lire en ligne).
↑(en) Noah Shachtman, « Exclusive: Google, CIA Invest in 'Future' of Web Monitoring », Wired, (lire en ligne).
↑Alexandre Hervaud, « La CIA et Google financent un mouchard du Net », Libération, (lire en ligne).