Recès de FrancfortLe recès-général de la commission territoriale rassemblée à Francfort (en allemand : General-Receß der frankfurter Territorial-Commission), plus connu sous le nom de recès de Francfort (Frankfurter Receß) ou celui de recès territorial de Francfort (Frankfurter Territorial-Receß), est un traité rédigé en français et signé à Francfort-sur-le-Main, le , entre l'empire d'Autriche, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, le royaume de Prusse et l'Empire russe[1],[2]. ContexteCe recès récapitule les différentes cessions et les échanges de territoire, effectués en conséquence du congrès de Vienne. Il cherche à finaliser un accord entre certains États allemands, notamment la Bavière, la Prusse et l'Autriche, en résolvant les problèmes historiques liés à cette fragmentation de l'Allemagne souhaitée par l'Empire autrichien. Ce traité ignore l'aspiration à l'unification allemande souhaitée par certains intellectuels allemands. Dans le détail, il est confirmé dans ce recès, par exemple, que la Bavière cède la ville de Salzbourg à l'Autriche, et que le grand-duché de Bade possède Mannheim et Heidelberg, la Bavière n'obtenant qu'une route militaire à travers le territoire badois[3]. Un autre exemple de cas débattu est celui de la ville et de la forteresse de Mayence : elles deviennent une place militaire, avec un droit de garnison partagé entre la Prusse et l'Autriche[4],[5]. De façon générale, malgré ce traité entre grandes puissances et États germaniques, se préparent dans l'opinion allemande les mouvements libéraux de mars 1848, et se renforce une aspiration à une unification politique, auquel ne répondront pas les accords douaniers, économiques, ou Zollverein, contractés ultérieurement, en 1833-1834[6],[7]. Références
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