Le nom du jeu dérive du verbe rebatì, qui signifie en valdôtainrouler, culbuter ou dégringoler[1],[2].
Histoire
À l'instar du fiolet, la rebatta dérive du jeu de guise. Pierre Daudry, expert valdôtain de jeux traditionnels, sur la base des études de l'ethnologue Arnold van Gennep, affirme que les sports tels que la rebatta représentent l'évolution d'anciens rites agro-pastoraux[3].
En 1957 est constituée, dans le cadre de la Federaxon Esports de notra tera (Fédération des sports de notre terre en valdôtain oriental), l'Association valdôtaine de la Rebatta (Asociachon Valdohtena Rebatta en valdôtain)[4].
Outils du jeu
une petite boule dénommée rebatta, originairement en bois, actuellement aussi en métal ou en bois cloué afin d'en augmenter le poids, dont le diamètre ne dépasse pas les 3 cm
la masetta ou lèima, un bâton utilisé comme batte : la tête, appelée matchocca, est en métal, tandis que le bâton est en bois
la fioletta ou le levau, un petit support en bois en forme de pipe, permettant de faire sauter la rebatta avant de la frapper.
Joueurs et équipes
Les équipes sont formés par cinq joueurs, plus deux remplaçants.
À l'instar du tsan, le championnat régional se déroule au printemps et en automne. Les championnats se divisent en catégories (I, II, III, IV) et sont individuels ou par équipes, auxquels s'ajoute le Trophée des âges.
↑Association valdôtaine de la Rebatta, Joà de la rebatta. Statuts et règlement, Aoste, Typographie valdôtaine, 1979.
↑Pierre Daudry et Richard Savoye, Le cinquant'an de l'Asosiachon valdohténa fiolet, 1953-2002, Association valdôtaine du fiolet, Saint-Christophe, éd. Duc, 2002.
↑Association valdôtaine de la Rebatta, Joà de la rebatta. Statuts et règlement, Aoste, Typographie valdôtaine, 1979, p.3.
Bibliographie
Association valdôtaine de la Rebatta, Joà de la rebatta. Statuts et règlement, Aoste, Typographie valdôtaine, 1979. (source)
Ezio Chapellu, Lo carnet: conte é imadze de tsan, fiolet, rebatta é palet, Quart, éd. Musumeci, 1996.