Elle est connue par le récit qu'elle fait de son voyage au Soudan français, devenant la première française à atteindre, en 1893, les rives du Niger[4].
Biographie
Raymonde Ogé épouse Paul Bonnetain le 12 juillet 1888 à Arcueil[5]. Elle est lors du mariage la mère d'une petite fille de 3 ans nommée Renée[6].
Elle rédige son journal qui sera publié sous le titre Une française au Soudan, sur la route de Tombouctou, du Sénégal au Niger. Au-delà d'un récit de voyage, le journal de Raymonde Bonnetain analyse la pratique coloniale[7],[8],[9].
Les photos de la présence au Soudan français de la famille Bonnetain sont conservées à la bibliothèque Marguerite Durand et ont été numérisées[10], tout comme la première édition de son journal ().
Mlle Renée Bonnetain et l'ex-captive Belvinda un an après le retour en France- gravure tirée du livre Une française au Soudan.
Raymonde Bonnetain et sa fille Renée avec Belvinda, esclave achetée et affranchie par Raymonde Bonnetain.
Publications
Raymonde Bonnetain et Jean-Marie Seillan, Une Française au Soudan: sur la route de Tombouctou, du Sénégal au Niger, l'Harmattan, coll. « Autrement mêmes », (ISBN978-2-296-04189-9).
Voir aussi
Bibliographie
Bénédicte Monicat, Itinéraires de l'écriture au féminin: voyageuses du 19e siècle, 1996, p. 44
Valérie Boulain, Femmes en aventure : de la voyageuse à la sportive, 2012, p. 218
Danielle Ohana, Nicole Lucas, Femmes à l’épreuve de la colonisation et des indépendances, 2023
↑Gaël Ndombi-Sow, « Bonnetain (Raymonde), Une Française au Soudan. Sur la route de Tombouctou, du Sénégal au Niger. Présentation de Jean-Marie Seillan. Paris : L’Harmattan, coll. Autrement mêmes, 2007, XLI + 289 p. », Études littéraires africaines, no 25, , p. 73–74 (ISBN978-2-296-04189-9, ISSN0769-4563 et 2270-0374, DOI10.7202/1035235ar, lire en ligne, consulté le )