Les premières décennies du XXe siècle furent difficiles pour les Maori, démographiquement et culturellement. Ils avaient en grande partie perdu leur ancienne culture tribale, leurs terres et leur religion dû à l'arrivée des missionnaires et colons chrétiens. Dès les années 1860 plusieurs Maori, dont Te Ua Haumene, Te Kooti, Te Whiti o Rongomai et Tohu Kakahi traduisent la Bible en maori.
En 1918 T.W. Ratana a une vision, dit-il divinement inspirée, lui demandant de répandre l'évangile parmi les Maori pour détruire le pouvoir des tohunga et « guérir les esprits et corps » de son peuple. Il parlera devant des nombres grandissants de Maori ; on l'appelle le « Maori Miracle Man ». L'Église Te Haahi Ratana est fondée le , son fondateur reconnu « Te Mangai » ou « messager de Dieu ».
L'Église s'alliera plus tard avec le Parti travailliste et verra un certain succès au Parlement, la plupart des ministres Maori étant de l'Église Ratana.