Raoul Hartweg a occupé la chaire d'anthropologie de l'Institut d'ethnologie de Paris au cours des années 1950 et 1960 et collaboré au Musée de l'Homme. Ses premiers travaux furent édités durant la Seconde Guerre mondiale, avec une étude sur «Les squelettes humains anciens du village de Sao» édité en 1942. Suivront de multiples études sur les restes humains préhistoriques et protohistoriques : dentitions et caries dentaires en France, ossements de l’île Maré[2], crânes de Canala[3], squelettes au Pérou[4],[5]. En 1964, puis en 1966, il participe à deux missions anthropologiques dans l'arctique canadien (Ungava et baie d'Hudson) auprès des populations esquimaux.
Ses travaux sur les Pygmées inspirent le livre pour enfants Mangazou, publié par le Père Castor en 1950[6].
Il a publié ses cours en quatre volumes : «L'anthropologie et ses méthodes», «Introduction à l'anthropologie physiologique et pathologique», «Les origines de l'homme, «Les races humaines actuelles», ainsi que des outils de travaux pratiques d'anthropologie physique[7]. Il était membre de la Société des explorateurs français[8].
Principaux terrains
Raoul Hartweg a travaillé en Afrique, Amérique et Océanie, en particulier :
Hartweg (Raoul), Plumet (Patrice) [1974],Archéologie du Nouveau-Québec: sépultures et squelettes de l’Ungava, Montréal, Université du Québec, xi + 338 p.
↑Hartweg, Raoul [1950], « Note sur quelques crânes humains provenant de la région de Canala (Nouvelle-Calédonie) ».
↑Hartweg, Raoul [1958], « Les squelettes des sites sans céramique de la côte du Pérou. I. Étude descriptive ».
↑Hartweg, Raoul [1961], « Les squelettes des sites sans céramique de la côte du Pérou. II. Étude descriptive de documents nouveaux (fouilles de Cabezas Largas, site 104 AL-I) ».