Randy de Puniet
Randy de Puniet, né le à Andrésy (Yvelines)[1], est un pilote de vitesse moto et d'endurance français. BiographiePrénommé Randy en référence à l'idole de son père Randy Mamola, l'ancien pilote spectaculaire de grand prix. Il commence par des courses sur PW50 dans un club en Essonne, il participe entre autres au Super moutard à Monthlery, au Supercross de Charléty ainsi qu'au Bol de Grenadine qu'il remporte avec deux coéquipiers. En 1994, il remporte la Coupe Typhoon en scooter 50 cm³. Il continue ensuite par le motocross dans le championnat de France mini-vert en 80 cm3. Il passe rapidement à la piste, devenant champion de France 125 cm3 en 1998 sur Honda. 125 - 250 cm3Il participe pendant deux saisons au championnat du monde 125 cm3 sur l'Aprilia du Team français Scrab avant d'accéder à la catégorie supérieure. En 2001 il débute en 250 cm3 toujours dans la même équipe qu'en 125 cm3. En 2002, il réalise ses premiers podiums. Il remporte ses premiers grands prix lors de la saison 2003, à Barcelone et à Valence. Il achève la saison à la 4e place. La saison suivante il figure parmi les favoris, il ne remporte qu'un seul grand prix à Barcelone et termine 3e du championnat. Après avoir essayé de passer en MotoGP, il doit effectuer une nouvelle saison en 250 cm3 et il rejoint le Team Aspar. L'aventure tourne mal et Randy ne se classe que 8e au championnat du monde. MotoGPEn 2006, il effectue sa première saison en MotoGP dans l'équipe Kawasaki aux côtés de Shinya Nakano. En 2007, Randy monte sur son premier podium dans la catégorie reine en terminant deuxième derrière Loris Capirossi lors du GP de Motegi. Il termine 11e de la saison avec 108 points. Après un différend avec son équipe, Randy quitte Kawasaki et signe avec le Team LCR Honda pour la saison 2008 avec un objectif pour sa troisième saison dans la catégorie reine : figurer dans le top 10. Malgré des essais hivernaux encourageants, il commence la saison 2008 avec des résultats très médiocres où il accumule les chutes (4 abandons en 9 courses) et les contre-performances loin de ses objectifs de début de saison. Il ne figure qu'à la 15e position du classement avec 61 points soit 6 points de moins que son compatriote et désormais adversaire Sylvain Guintoli. Au GP de Laguna Seca, il réalise son meilleur résultat en terminant à la 6e place. Pour la saison 2009, Randy est coaché par le multiple champion du monde de motocross Yves Demaria. Randy signe de bons résultats lors des premières courses de la saison, en décrochant notamment la quatrième place à Jerez et la troisième place au GP de Donington. Il pointe à la 11e place du Championnat MotoGP. Il poursuit sur sa lancée en 2010, enchaînant cinq arrivées dans le top 6 sur les sept premiers Grands Prix de la saison. Sa série est interrompue lorsqu'il heurte un pilote au sol lors du Grand Prix du Sachsenring, se fracturant le tibia et le péroné[2]. Il ne manque qu'une course et fait un retour prématuré qui laissera des traces. Il parviendra à retrouver le top 6 lors de l'avant-dernier Grand Prix de la saison, à Estoril, et finit la saison à la neuvième position. En 2011 il rejoint le team Pramac Racing, où il pilote une Ducati avec comme coéquipier le vétéran italien Loris Capirossi. Les essais d'intersaison ne se passent pas comme prévu pour Randy qui n'arrive pas à trouver de bonnes sensations avec sa Desmocedici, qui pose un problème à la plupart des pilotes Ducati. La saison 2011 ne commence pas comme il le voudrait avec une chute dès le deuxième virage et qui entrainera celle de son coéquipier. Il chute une nouvelle fois lors du deuxième GP de la saison à Jerez, dans des conditions climatiques difficiles. Il marque ses premiers points à Estoril, où il se positionne à la dixième place. Sa saison se poursuit sur ce rythme, entre chutes et maigres récoltes de points. Avant-dernier pilote titulaire classé devant son coéquipier, il est 16e du championnat avec 49 points. La saison finie, Randy de Puniet n'a pas de contrat pour 2012. Il réalise une demi-journée d'essais pour le team Rizla Suzuki, avec la GSV-R 800 cm3 alors que le reste du peloton entame le développement des 1 000 cm3 destinées à la saison 2012. Il réalise pour ses premiers tour de roue un temps très proche (101 millièmes) de celui réalisé par Alvaro Bautista (titulaire Suzuki en 2011) lors de la qualification du grand prix qui a eu lieu quelques jours plus tôt sur le même circuit[3]. Très enthousiaste[4], Randy de Puniet déchante lorsque Suzuki annonce son retrait de la compétition pour deux saisons au moins[5]. Randy de Puniet teste alors une Aprilia dérivée de la série qui pourrait prendre part au championnat MotoGP 2012, en catégorie CRT (Claiming Rule Team), nouvelle formule autorisant les moteurs dérivés de série sur des châssis prototype de 800 cm3 à 1 000 cm3. Il signe finalement avec l'équipe Aspar, dirigée par l'ancien champion du monde Jorge « Aspar » Martinez. Il réalise deux saisons au guidon de la CRT ART-Aprilia puis fin 2013 il s'engage avec Suzuki pour développer la Suzuki GSX-RR qui rejoindra le plateau en 2015. En 2019 il participe au championnat moto électrique MotoE[6]. À partir de 2019, il devient consultant pour Canal+, nouveau diffuseur des grands prix de MotoGP, Moto2 et Moto3[7]. Il commente les grands prix de MotoGP avec David Dumain[8],[9]. Depuis 2022, il officie au côté de Laurent Rigal qui a remplacé David Dumain[10]. Statistiques en Grand PrixPar année
Par catégorie
¹ Meilleurs tours en course Résultats détaillés
Championnat du monde d'endurance motoStatistiques par saison
*Saison en cours Résultats détaillés(Les courses en gras indiquent une pole position; les courses en italiques indiquent un meilleur tour en course)
*Saison en cours EngagementsRandy de Puniet est membre du club des Champions de la Paix, un collectif d'athlètes de haut niveau créé par Peace and Sport[13] qui s'engagent personnellement en faveur du mouvement de la paix par le sport. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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