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Le sucre de canne brut cristallise avec une coloration qui va du blond au brun, due à des pigments et des impuretés présents uniquement dans la canne. Le raffinage le fait devenir blanc : pour cela, le sucre roux de canne est refondu et débarrassé de ses colorants par des procédés physico-chimiques dans une raffinerie : il n’y a pas de modification chimique du sucre lui-même (le raffinage n’a pas d’impact sur la structure du sucre).
Différentes étapes sont nécessaires dans le processus de raffinage : dissolution, filtration sur résines échangeuses d'ions, cristallisation et turbinage[3],[4].
Sucre de betterave
L'obtention du sucre blanc se fait par adjonction de lait de chaux et de gaz carbonique (voir ci-dessous), puis filtrations et centrifugations successives après cristallisations[5]:9-10, 33-43. Le sucre roux de betterave, appelé vergeoise, est obtenu par chauffage prolongé du sucre blanc qui provoque la formation de colorants de type caramel[6].
Le processus de chaulage (appelé aussi défécation) consiste à ajouter de la chaux, le plus souvent en deux fois afin d'optimiser son efficacité, dans le mélange. Les composants non-sucrés réagissent en présence des ions calcium et hydroxydes[7]. Les impuretés, les protéines et saponines précipitent et peuvent être filtrés dans l'opération suivante.
Commercialisation
Le sucre blanc de canne constitue 4 % des sucres commercialisés en France. La majorité du sucre commercialisé en France est du sucre blanc issu de l'épuration de la betterave par chaulage et carbonatation et est raffiné[8].
Valérie Huss, « De la farine et du sucre en Nord-Isère : Industries en Dauphiné d’hier à aujourd’hui », Revue de l’Association pour le Patrimoine et l'Histoire de l'Industrie en Dauphiné-APHID, no 20, , p. 5-7.
Lewis Sharpe Ware, Beet-sugar manufacture and refining (œuvre littéraire), Wiley, , [lire en ligne].
(es) Richard Onses, Continuous dissolution process for sugar, in Alimentacion Equipos y Tecnologio, Editorial Alcion, May 1987, Barcelone,
Félix Torres, « Public Histoire et historien, l’obstacle et le paradoxe : le destin contrarié de l’industrie sucrière de La Réunion au XIXe et XXe siècles », dans L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire, Paris, Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, (ISBN2-85970-037-4, lire en ligne), p. 671-695