Adoptée par un oncle grec[1], elle est scolarisée en Allemagne[2], puis passe son adolescence à Buenos Aires[3]. Après des études en Argentine et en Suisse, elle s'établit en France à partir de 1956 et devient psychologue à l'hôpital Necker-Enfants malades dans le service de Jenny Aubry, où elle fait la connaissance de Ginette Raimbault. Elle publie avec celle-ci l'ouvrage Corps de souffrance, corps de savoir, à partir d'entretiens conduits avec des médecins sur les enfants atteints de maladies héréditaires et leurs parents[2]. Elle fait une première analyse avec Serge Leclaire[1] et elle est membre de l'École freudienne de Paris, et est nommée analyste didacticienne (Analyste de l'École (AE) », après une analyse didactique avec Maria Torok en 1979-1980[3],[4]. Elle participe aux activités de l'École freudienne de Paris depuis sa fondation en 1967 jusqu'à sa dissolution en 1980, mais elle ne suit pas Lacan lorsqu'il dissout les activités de son école, et participe à la fondation de la Fédération des ateliers de psychanalyse[2],[3].
Activités éditoriales
Elle cofonde en 1973 la revue L'Ordinaire du psychanalyste[1]. Cette revue, qui publie 12 numéros de 1973 à 1978, édite les articles des membres de l'École freudienne de Paris[2]. Elle publie en 2012 les articles parus, accompagnés d'un entretien avec le psychanalyste Pierre Babin, dans le livre L'Ordinaire, symptôme[5],[6].
En 1979, elle participe, sous la direction d'Octave Mannoni, à l'ouvrage collectif Des Psychanalystes vous parlent de la mort[7].