Elle s'applique aussi aux autres déchets dangereux. Concernant la décharge souterraine StocaMine en Alsace, la ministre de l'environnement Barbara Pompili déclare qu'« il faudra que l’on tire des leçons de l’Histoire, une leçon de ce qu’il s’est passé, une leçon sur la parole de l’État et l’utilisation du mot réversibilité. [Elle croit] qu’il faut bannir à tout jamais ce mot »[2].
Si un site n'est pas réversible, alors il n'est pas banalisable, c'est-à-dire qu'il n'est pas « apte à l'usage sans autre précaution particulière ».
Architecture
La réversibilité est la propriété d'un bâtiment conçu dès l'origine pour avoir des usages successifs différents (bureaux, logements…) sans nécessiter d'intervention lourde[3],[4].
Chemin de fer
La réversibilité indique la faculté pour un véhicule (en principe une rame, automotrice ou tractée, un autorail ou un tramway) de circuler aussi bien dans un sens que dans l'autre, sans manœuvre préalable. Il est alors nécessaire qu'une cabine de conduite soit disposée à chaque extrémité de la rame, ou bien que la cabine unique soit installée sur le toit, dans un kiosque, pour les autorails (X 3800 ou X 5100 par exemple).
Informatique
La clause de réversibilité en informatique est la possibilité, pour un client ayant sous-traité son exploitation à un infogérant, de récupérer ses données à l'issue d'un contrat.
La réversibilité est le fait de reporter le paiement intégral (ou partiel) d'une rente (rente viagère ou pension de réversion) sur une personne tierce (généralement le conjoint).