Résolution 838 du Conseil de sécurité des Nations unies Conseil de sécurité
des Nations unies Résolution 838 Bosnie-Herzégovine (vert) et Serbie (orange)
Membres permanents Membres non permanents La résolution 838 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée à l'unanimité le 10 juin 1993, après avoir réaffirmé la résolution 713 (1991) et toutes les résolutions ultérieures sur la situation dans l'ex-Yougoslavie et en particulier en Bosnie-Herzégovine, a discuté des options de déploiement d'observateurs internationaux sur les frontières de la Bosnie-Herzégovine pour garantir la mise en œuvre des résolutions antérieures du Conseil de sécurité. Le Conseil a réitéré ses exigences dans les résolutions 752 (1992) et 819 (1993) qui appelaient à la fin de l'ingérence étrangère en Bosnie-Herzégovine et à la République fédérale de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de cesser de fournir des armes et du matériel militaire aux paramilitaires Serbes de Bosnie. unités respectivement[1]. Les violations des résolutions 757 (1992), 787 (1992) et 820 (1993) ont été condamnées, impliquant des actions qui ont eu lieu entre la République fédérale de Yougoslavie (Serbie-et-Monténégro) et les zones protégées de Croatie et les zones de Bosnie-Herzégovine sous le contrôle des Serbes de Bosnie. À cet égard, le Conseil a envisagé l'éventuel déploiement d'observateurs autour des frontières de la Bosnie-Herzégovine, comme indiqué dans la résolution 787 (1992). La résolution a également noté la décision de la République fédérale de Yougoslavie (Serbie-et-Monténégro) d'interdire tout approvisionnement, sauf humanitaire, aux paramilitaires serbes de Bosnie et le Conseil a exhorté le pays à mettre en œuvre cet engagement. Le plan de paix Vance-Owen a été recommandé comme règlement pacifique du conflit dans la région. Le Secrétaire général Boutros Boutros-Ghali a été prié de faire rapport au Conseil de sécurité sur les options de déploiement d'observateurs internationaux pour surveiller les frontières de la Bosnie-Herzégovine, en priorité sa frontière avec la République fédérale de Yougoslavie (Serbie-et-Monténégro). Il lui a été demandé de contacter les États membres afin de garantir la disponibilité de tout matériel provenant de la surveillance aérienne. Voir également
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