Réserves de biosphère en FranceLa France compte 16 réserves de biosphère (RB) reconnues par l'Unesco dans le cadre du programme sur l'homme et la biosphère[1],[2]. En 2018, les réserves de biosphère françaises couvrent une superficie cumulée de 60 413,9 km2 dont 21 343,82 km2 marins pour une population totale de 2 752 538 habitants[3]. HistoriqueLes premières réserves de biosphère françaises ont été créées en 1977[2] dans le cadre du programme sur l'homme et la biosphère (MAB). Diversité de taille et de situation géographiqueAvec une superficie marine et terrestre cumulée de 49 247,69 km2 (dont 47 340 km2 d'aire marine avec le parc naturel marin de Martinique[4]), la réserve de biosphère de Martinique est la réserve de biosphère la plus grande de France. Avec une superficie d'environ 24 000 km2, la réserve de biosphère du bassin de la Dordogne est la plus grande réserve de biosphère terrestre de France[5] et l'une des plus grandes d'Europe. Deux réserves de biosphère sont transfrontières : la réserve de biosphère des Vosges du Nord avec l'Allemagne[6] et la réserve de biosphère du Mont-Viso avec l'Italie[7]. Le département du Gard a la particularité d'accueillir trois réserves de biosphère sur son territoire : Gorges du Gardon, Cévennes et Camargue. Gestion et coordination nationaleLes RB françaises peuvent être coordonnées par diverses structures, telles qu'un parc national (Cévennes, Archipel de la Guadeloupe), un parc naturel régional (Camargue[8], Vosges du Nord, Mont-Viso, Marais audomarois, Iles et mer d'Iroise, Luberon-Lure, Falasorma-Dui Sevi), un syndicat mixte (Gorges du Gardon, Mont Ventoux, Camargue[8]), une commune (Fakarava), une association (Fontainebleau et Gâtinais, Martinique), un EPTB (Bassin de la Dordogne) ou encore un PETR (Moselle Sud)[9]. Les RB sont fédérées à l'échelle nationale par le MAB France, intermédiaire avec le réseau mondial des réserves de biosphère[10]. ListeLa liste suivante recense les réserves de biosphère de France en 2023[11].
En projetLe parc naturel régional de Brière dépose un dossier de candidature pour la création d'une réserve de biosphère qui s'étendrait de « l’estuaire de la Loire à celui de la Vilaine » en auprès du MAB France[12]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes |