Républicains français sous le Premier Empire

Les républicains, sous le Premier Empire, sont réduits au silence par Napoléon Ier pendant tout son règne.

L'amalgame napoléonien

Durant le Premier Empire de Napoléon Ier, la république est amalgamée à la Terreur. Napoléon, qui est à l'origine de cet amalgame, prend soin de ne pas rompre radicalement avec la tradition républicaine. Dans la constitution du Premier Empire, le terme république est encore employé, mais sous le régime napoléonien, sa nature change de sorte que la république soit liée, de manière systématique, à sa pire période, ce qui permet entre-temps, à Napoléon de se dire héritier des bons côtés de la Révolution tout en rompant avec ses périodes noires[1].

La répression

À partir de 1804, les républicains sont désignés comme anarchistes dans les rapports de police. Plusieurs tentatives de complot sont également déjouées à partir de 1807 par la police napoléonienne[2].

Les foyers républicains

Les républicains sont particulièrement présents dans l'armée mais ces derniers sont également nombreux parmi les anciens députés de la Convention, des noms comme Carnot dont la famille sera ardemment républicaine. La Fayette, déjà à cette époque, s'impose comme un leader naturel du parti républicain, statut qu'il gardera jusqu'à sa mort.

Références et notes

  1. « Les héritages républicains sous le Consulat et l’Empire », sur revues.org, (consulté le )
  2. « Les fidélités républicaines sous le Consulat et l’Empire », sur persee.fr, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Articles et liens externes

  • Nathalie Petiteau, « Les fidélités républicaines sous le Consulat et l'Empire », Annales historique de la Révolution française, vol. 346, no 346,‎ , p. 59-74 (lire en ligne)
  • Walter Bruyère-Ostells, « Les officiers républicains sous l'Empire : entre tradition républicaine, ralliement et tournant libéral », Annales historiques de la Révolution française, no 346,‎ , p. 31-44 (lire en ligne)
  • Jacques-Olivier Boudon, « Les héritages républicains sous le Consulat et l’Empire », Annales historique de la Révolution française, vol. 346, no 346,‎ , p. 3-15 (lire en ligne)