Régis Neyret, né le aux Éparres (Isère) et mort le à Lyon[1],[2], est un journalistefrançais, directeur de la revue culturelle Résonances lyonnaises d’ jusqu'à sa vente en 1980.
Biographie
Régis Neyret est réputé avoir, avec son épouse Annie, été la figure médiatique des « sauveurs du Vieux-Lyon » : le quartier, paupérisé et insalubre, était menacé par les destructions modernistes de Louis Pradel. « La Renaissance du Vieux-Lyon », association créée en 1946, présidée par Régis Neyret à partir de 1961, s'y opposa fermement et obtint pour ce quartier la création du premier secteur sauvegardé français par André Malraux (1962).
Il fut également directeur d'une maison d'édition ; président de Patrimoine Rhônalpin (fédération d'associations de valorisation du patrimoine) ; membre du groupe de travail pour la constitution du dossier de candidature de Lyon pour l'inscription du site historique au Patrimoine mondial de l'UNESCO, inscription obtenue en 1998, avec l'appui de Raymond Barre et de La Renaissance du Vieux Lyon ; et chroniqueur dans l'hebdomadaire Lyon Capitale.
Jean Burdy et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Neyret, Regis (1927-2019) », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 949.