Référendum constitutionnel nauruan de 2010
Le Référendum constitutionnel nauruan de 2010 a lieu le à Nauru afin de permettre à la population de se prononcer sur plusieurs révisions de la constitution visant à garantir une meilleure stabilité politique. Le référendum est rejeté par 2 939 voix contre 1 450 soit 66,96 % des voix. ContexteDepuis l'indépendance de Nauru en 1968, le pays connait une grande instabilité politique avec de fréquents changements de Président[1]. Afin de remédier au problème institutionnel à l'origine de cette instabilité, le fonds pour la démocratie des Nations unies encourage Nauru à engager une réforme de sa constitution[1]. Quarante débats publics suivis par 700 personnes sont organisés à partir d'[1]. Ces rencontres s'inscrivent dans une démarche d'éducation civique de la population en général avec une attention particulière auprès des femmes, peu présentes dans la vie politique de l'île[1]. ContenuLe référendum concerne 34 amendements de la constitution[2] dont
Une majorité aux deux-tiers est requise pour valider la consultation[2]. DéroulementLe référendum est organisé le [3] dans quatorze bureaux de vote répartis dans toute l'île[2]. Résultats
ConséquencesLe référendum suscite l'espoir d'une « vie politique plus stable » de la part d'une certaine partie de la classe politique comme le ministre de la justice, des sports et de la santé Matthew Batsiua[3]. Après le rejet du référendum, une grande déception est ressentie par le Président Marcus Stephen ou l'ancien ministre Kieren Keke[5]. Exprimant cette même déception, Matthew Batsiua déclara quelques mois plus tard :
Il suggéra que les électeurs n'avaient pas tant rejeté les droits qui leur étaient proposés, qu'été déboussolés par le nombre et la complexité des amendements qui leur étaient soumis. Il ajouta que le gouvernement avait entrepris une consultation des citoyens pour comprendre les raisons du rejet[6]. Notes et références
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